Vic et Flo c’est tout d’abord une histoire d’amour…. Pas très sexy certes…deux anciennes tolardes, une la soixantaine, l’autre la quarantaine se retrouvent dans une cabane à sucre dans les bois…pas de quoi faire rêver ! L’une est interprétée par Romane Bohringer (fidèle à son jeu), l’autre par Pierrette Robitaille (et qui en fait un poil trop dans la posture). ♥♥♥½
Puisqu’elles ont un jour été vilaines, on leur colle un jeune travailleur social, Marc-André Grondin (beaucoup moins glam que d’habitude), et on fout tout le monde dans le bois en attendant qu’il se passe quelque-chose
La première à s’en plaindre sera Flo (Romane) qui se rendra bien compte qu’après une bière ou deux, « ça pue la mort ici ».
Mais voilà, la mort ne viendra peut-être pas de là où on l’attend.
Et c’est sans doute ce qui est intéressant dans ce nouveau film de Denis Cote (Bestiaire, Curling) qui a reçu le prix Bauer à la dernière Berlinale… Son Vic et Flo est surprenant en de nombreux points.
On pourra reprocher un aspect complètement invraisemblable au propos; certains se sentiront même réellement abandonné par le réalisateur…mais c’est aussi la force de ce dernier qui préfère livrer non-fini et flou plutôt qu’explicatif comme ses confrères américains.
Si le récit est intriguant (et nous n’en dévoilerons pas plus), l’ensemble se regarde avec intérêt surtout grâce à une intrigue naissante (Excellente Marie Brassard) qui mènera à un final réussi (même si peut-être un peu long)
A voir !