Gloria

C’est auréolé d’un prix d’interprétation obtenu il y a un an à Berlin que le film chilien Gloria sort sur les écrans au Québec. Les attentes étaient grandes, mais le films déçois. ♥

Gloria est une femme dans la fin de la cinquantaine. Elle vit sa vie comme une jeunesse, courant les boites. Lors d’un de ses soirées elle rencontre Rodolfo, un homme qui sort d’un divorce éprouvant. Elle se lance corps et âme dans cette relation.

Cliché, gag qui ne font pas rire, on peut reprocher au film ce qu’on reprochait à Don Juan de Jiri Menzel. Les deux films font partie de ses films qui se la jouent un peu pépère, ces films qui parlent des gens d’un certain âge laisse ceux qui ne sont pas le public cible de glace. Ce qui sauvait le film de Menzel, c’est le savoir-faire du tchèque, c’est quelques trouvailles de mise en scène, qui rendaient l’écoute tout de même agréable. Ici, c’est l’ennuie, du début à la fin, on est même mal-à-l’aise devant certaines scènes: Gloria vers la fin du film ce fait larguer par Rodolfo, désemparée, elle va «l’attaquer» avec une carabine paintball, on voit ce genre de cette dans une comédie américaine bas de gamme…

Le film est vide, les scènes sans émotion et le final, où un sentiment de libération devrait transparaitre, désole devant tant de convenu. La seule raison qui pourrait justifier un prix d’interprétation, serait de penser que le jury à trouver audacieux pour une actrice d’un certain âge d’accepter de faire de faire de trop nombreuses et souvent inutiles scènes de nudité, puisque le jeu de Paulina García n’a rien d’exceptionnel, surtout avec Juliette Binoche pour Camille Claudel 1915 ou Catherine Deneuve pour Elle s’en va qui aurait mérité d’avantage le prix …

Laurent

**class!K**

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