Tous les ans, ils sont plusieurs à se prendre les pieds dans la tapis…
Ces films qui ne rencontrent pas leur public…parfois par manque de qualité et souvent il faudra l’avouer, seulement par manque d’intérêt du public….
A l’international, les nouveaux essais de péplum se sont avérés infructueux : La légende d’Hercule tout comme l’Hercule de Brett Ratner (celui avec Dwayne Johnson) ont provoqué des pertes gigantesques (66 millions de dollars pour le second).
Autre « bide » ayant causé la perte de près de 60 millions de dollars : Transcendance avec Johnny Depp qui, chaque année est dans un gros échec (Lone Ranger l’an dernier).
Sur le podium US, on trouve également 47 Ronin, plus gros bide annuel avec une perte estimée à près de 150 millions de dollars.
Niveau français, il y a peu à se plaindre de la vigueur des productions hexagonales… Certes, il existe certains exemples concrets…mais nombreux sont les films ayant largement remboursé leur budget en 2014.
Tout d’abord, il y a ce film d’Olivier Dahan complètement descendu par la critique en ouverture de Cannes : Grace de Monaco et qui n’a attiré que 287 000 spectateurs en France (budget de 25 millions d’euros) Il conviendra de citer également les deux films de Sophie Marceau : Une rencontre qui n’a intéressé que 446 000 personnes mais également Tu veux ou tu veux pas avec Patrick Bruel.
Au rang des déceptions, le 100% cachemire de Valérie Lemercier n’a lui-non plus pas trouvé son public. Mais c’est enfin ce film assez confidentiel, Victor du français Philippe Martinez, qui n’attira à sa sortie que 77 personnes dans les salles américaines (malgré la présence d’ Elizabeth Hurley et de [Gégé] Depardieu) qui emporte la palme !
Niveau québécois on le sait, il est très rare d’obtenir un succès commercial. Aussi, nous ne mentionnerons pas les films « en bas du classement » puisque la recherche n’est pas nécessairement de faire de l’argent. Évoquons toutefois deux cas à part :
Denis Arcand qui, lors de la promotion du Règne de la Beauté, annonçait qu’il était assez normal que le cinéma québécois aille moins bien ces dernières années : Selon lui, les meilleurs réalisateurs québécois actuels se sont soit exilés à l’étranger, soit (et il faisait directement référence à lui-même) étaient absents de l’affiche depuis plusieurs années…. La réaction du public fut sans appel : Règne de la Beauté attira une moyenne de 10 spectateur par séance…
Le second cas est celui de Marie Ange Barbancourt… qui sortit cette année son premier long métrage Pour que plus jamais. L’ancienne animatrice a réalisé là un premier film sans concession et qui s’est attiré les foudres de nombreuses personnes dans la communauté haïtienne… Malheureusement, là n’est pas vraiment le problème. Dans le milieu, l’expérience de tournage fut véritablement un cauchemar pour toute l’équipe: Le film ne s’est pas fait sans heurt (nombreux sont les techniciens qui ont dû réclamer pendant des mois leur cachet…. la petite histoire raconte même que certains ont fini par abandonner); Une communauté blessée et des professionnels floués, il y a peu de chances de voir la néo-réalisatrice au commande d’un prochain long-métrage de si tôt….
Objet: Décision tribunal Marie-Ange Barbancourt
Bonjour,
Nous, artistes et associés, professionnels du cinéma, ayant travaillé aux côtés de Marie-Ange BARBANCOURT, souhaitons vous informer d’une décision publique à l’encontre de cette productrice, concernant le tournage du film ‘Secret d’Hiver’.
Notre action a pour but de rendre cette décision publique connue de toutes celles et ceux qui ont travaillé avec Marie-Ange BARBANCOURT, de près ou de loin, ou qui seraient amenés à le faire dans le futur ; afin que la situation ayant fait l’objet de la présente décision d’un Tribunal envers cette productrice malhonnête ne se reproduise pas.
Marie-Ange BARBANCOURT a démontré être une productrice dont les valeurs ne présentent aucune fiabilité, bafouant l’image du cinéma québécois, par ses actions irresponsables.
Nous en voulons pour preuve la d√©cision publique du Tribunal d’arbitrage de l’Union des Artistes, par laquelle nous apprenons que cette productrice n’a pas pay√© ses com√©diens et n’a pas respect√© les r√®glements en vigueur lors du tournage du film ‘Secret d’Hiver’ en 2015.
Sa responsabilité ayant été engagée, elle doit encore à ce jour la somme de 79159,34 $.
Nous apprenons qu’elle a us√© de mensonges pour se pr√©valoir de ses obligations. Ce n’est, en outre, pas la premi√®re fois que cette productrice semble agir ainsi, comme les t√©moignages d‚Äôanciens collaborateurs l‚Äôindiquent.
En outre, cette productrice s’av√®re ne pas respecter le monde du cin√©ma dans son ensemble, d√®s lors qu’elle se joue de ses r√®gles √©l√©mentaires, c’est-√†-dire mener un projet artistique √† son terme en reconnaissant et en r√©mun√©rant le travail de son √©quipe et de ses artistes.
Merci infiniment de nous aider à faire de notre monde du cinéma une place d’expression artistique saine et une place d’affaires toute aussi saine.
Des artistes et associés lésés.
– Lire la SENTENCE ARBITRALE de l‚ÄôUnion des Artistes, rendue le 17 mars 2016: http://canlii.ca/t/gp009