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Entrevue avec Bertrand Bonello : La bête

La peur est un sentiment qui vous fait être aux aguets. Quand on a peur de quelque chose, on regarde et quand on regarde, on voit le monde. Quand on n’a plus peur, on ne voit plus rien. Alors c’est un sentiment dur parfois, mais c’est vrai que ce qui traverse le film avant tout c’est la peur d’aimer. Ça, c’est quelque chose qui vient vraiment du livre de Henry James.

La vie d’Adèle : Passage bleuté et tonitruant

Ce film immense est une célébration de l’intensité de la vie, de l’art, des passions et du ressenti en général, et vaut le détour pour l’ensemble de ce qu’il soulève sur la construction identitaire et la nécessité des apprentissages engendrés par le passage tonitruant de l’adolescence à l’âge adulte.

Juste la fin du monde: comment j’ai tué Mommy!

Dolan est volubile, il tombe souvent juste, mais il n’a malheureusement pas encore trouvé la manière de le faire en toute simplicité. On pardonnait à J’ai tué ma mère la naïveté et l’insouciance d’une première œuvre qu’on imputait aux maladresses d’un débutant. Seulement, après 5 films, le risque est de lasser un auditoire qui a peut-être encensé trop vite un réalisateur conforté dans l’image que l’on a de lui. Car malgré des débuts prometteurs, Dolan n’a rien inventé.