La semaine de relâche scolaire arrive à grands pas et avec elle, son annuel Festival International du Films pour Enfant de Montréal (FIFEM) qui tiendra cette année sa 17e édition. Ce festival est une occasion unique d’avoir un panorama du cinéma destiné au jeune public. Cette année, c’est plus de 100 films, courts et longs, provenant des quatre coin du monde et qui seront projetés au Cinéma Beaubien, au Cinéma du Parc ainsi qu’au Musée des beaux-arts.

C’est le film d’animation québecois Le coq de Saint-Victor de Pierre Greco qui donnera le coup d’envoi le 1er mars prochain. S’en suivra une semaine de cinéma tous genres: Animation, Documentaire, Comédie, Science Fiction…

Parmi la programmation, quelques autres films retiendront particulièrement notre attention:

SUUHK ! SUUHK ! HOCKEY – LES CRIS ET LEUR SPORT NATIONAL de Vincent Audet–Nadeau, un documentaire québécois sur un tournoi de hockey mineur se déroulant à Val d’or pour la jeunesse Cris.

SUR LES TRACES DE SUPERMAN de Karzan Kader, une coproduction Suède-Irak racontant l’histoire de deux orphelins qui n’ont qu’un rêve: venir en Amérique et devenir ami avec Superman.

MA MAMAN EST EN AMÉRIQUE, ELLE A RENCONTRÉ BUFFALO BILL de Marc Boreal et Thibaut Chatel, un film d’animation français, récit initiatique dans lequel un jeune garçon découvre la véritable occupation de sa mère. Le film, sorti en France à l’automne, arrive au festival sur une vague de bonnes critiques.

KOMANEKO de Tsuneo Goda, un film d’animation en stop motion, datant de 2006, un film sur l’amour du cinéma à travers les aventures d’un chat curieux.

Le film de Goda pourrait bien accompagner certains films de Norman McClaren (Voisins, Il était une chaise); McLaren auquel le festival, en partenariat avec l’ONF, a organisé une programmation ‘hommage’ pour commémorer son 100e anniversaire de naissance.

Le festival donne aussi l’occasion de revoir certains films qui on déjà pris l’affiche, ou été présenté dans d’autre festival:

Wadjda, l’un des films les plus marquant de la dernière année, que plusieurs voyaient comme un concurrent à l’oscar du meilleur film étranger. Ce film d’Arabie saoudite raconte la vie d’une fillette d’une douze ans qui ne rêve que d’une bicyclette. Le film n’avait pas impressionné notre équipe lors sorti en aout… mais peut-être que le jeune public saura y voir ce que d’autres critiques y ont vu… même chose pour Uvanga, qui nous avait laissé froid lors de sa projection au FNC. En Solitaire, vu avec plaisir a Cinémania cette autonome fait également parti de la programmation.