Une sieste sous un arbre que l’on aurait préféré ne pas connaître ♥½
Nathalie, Christophe et Joëlle sont en pleine crise existentielle. Ils vont se retrouver réunis autour de Selma, 95 printemps et gravement malade, pour passer des vacances d’été mémorables au bord de la Moselle où ils comprendront que celle qu’ils pensaient aider à mourir, va les aider à vivre.
Déjà la thématique est lourde de sens et le sujet tellement casse-gueule que seul des réalisateurs tels que Stephane Brizé (Quelques heures de printemps) ou Michael Haneke (Amour) s’en sortent avec les honneurs… Ce n’est pas de mettre de la musique triste et de belles images de campagne qui appliqueront une signature qualitative à ce long métrage de Anne-Marie Etienne.
Le problème avec Sous le figuier, c’est que c’est à la fois plutôt mal écrit et souvent grossi au niveau du trait comme cette scène d’engueulade entre les trois amis qui sonnent particulièrement faux. Le rôle le moins évident est donné à Marie Kremer (que l’on avait beaucoup aimé dans Chez nous c’est trois) et qui ici révèle un personnage tête à claque qu’on ne pourra sauver. Les deux autres s’en sortent en subissant la mise en scène lourde et agaçante de la réalisatrice (qui n’en est pas pourtant à son premier film)
De tous les clichés que véhicule le cinéma français, Sous le figuier en cumule malheureusement beaucoup…