Un parallèle plus tard

Long métrage québécois à très faible budget qui évite la catastrophe ♥♥½

Un parallèle plus tard dresse le portrait de Léandre, qui est à l’emploi dans une firme de sécurité informatique ouvrant pour le gouvernement du Québec. Lorsqu’il se fait diagnostiquer une pierre au rein, le jeune homme retourne à Havre-Saint-Pierre pour s’occuper de sa santé. Léandre en profite également pour renouer avec Ève, une amie d’enfance et ancienne flamme qui ne s’était jamais vraiment éteinte. Son départ soulève toutefois plusieurs questions alors que survient au même moment une tentative d’assassinat sur un ministre. Trempant dans une affaire qui le dépasse, Léandre est vite confronté à son incapacité à prendre ses responsabilités, lui qui a toujours préféré prendre la fuite plutôt que de faire front.

Film assez surprenant que ce Parallèle plus tard…premier film autofinancé de Sébastien Landry. La première partie  est assez poussive avec des cadres plutôt approximatifs…La seconde est toutefois nettement meilleure…

D’abord parce qu’à force d’ouvrir les portes, le scénario d‘Alexandre Soublière et Sébastien Landry finit par faire comprendre que la vérité est ailleurs mais surtout aussi grâce à une photo qui s’intensifie face à ses personnages. Dumontier n’a rien perdu de sa superbe et il faut bien avouer que, face à lui, Sophie Desmarais est encore une fois parfaite.

Le film traite habillement des incertitudes de la vie, des choix que l’on doit faire et de ses conséquences.

Bien sûr, il est criant que le film ait manqué de moyens notamment dans les scènes de nuit…mais avec bien du courage et une certaine passion (à la fois pour son métier et pour la Côte Nord où le réalisateur a vécu toute son enfance), le premier long métrage de Sébastien Landry se termine sur une note bien plus positive (grâce également à des sélections musicales allant de Peter Peter à Patrick Watson)

C’est fort bien…Les premières minutes ne nous avaient pas forcement rassurées.