Los amantes pasarejos (les amants passagers)

Décevante réalisation de Pedro Almodovar  ♥
On le savait depuis maintenant plusieurs mois, Los amantes pasarejos , dix-neuvième long métrage de Pedro    Almodovar, recevait, partout où il passait des critiques on ne peut plus mauvaises, parlant d’un obscure moment d’égarement dans la filmographie du grand réalisateur madrilène.
Arrivé aujourd’hui au Québec, le film n’est est forcément pas meilleur. Écriture bâclée, digression inutiles et mise en scène ennuyante, on est très loin du flight de Robert Zemeckis (même si c’était loin d’être le but)
Un Airbus A340 de la compagnie espagnole fictive Península est en route pour Mexico lorsqu’un problème technique empêche un des trains    d’atterrissage de sortir. L’avion est alors obligé à rebrousser chemin et tourner en rond au-dessus de l’Espagne. Il sera finalement autorisé à se rendre à l’aéroport de Tolède pour un    atterrissage d’urgence. Les passagers de la classe économique ont été drogués de manière à éviter qu’ils ne paniquent. Les passagers de la classe « affaire » et les membres d’équipage,    pensant vivre leurs dernières heures, s’adonnent à leurs fantasmes sexuels en toute liberté.
         
Comédie populaire ratée
En voulant regarder la mort en face, Almodovar signe comme une parenthèse dans sa filmographie; une comédie de boulevard    malheureusement mole et sans grand intérêt.
Prétexte à vouloir parler crument de sexe, ses amants sont bien loin de Pepa, Gloria, Agrado ou Rebeca avec un niveau de lecture    trop simple et unique…comme prisonnier d’une moindre émotion. En outre, Pedro dispose aujourd’hui de moyens financiers tellement importants qu’on est bien loin du charme maladroit de ses    premières comédies (que he hecho para merecer esto/Mujeres al borde de une ataque de nervios)…
Le réalisateur madrilène multiplie les évocations homosexuelles comme rarement il ne l’a fait oubliant par la même occasion que la subtilité est parfois le meilleur ami du spectateur.
Les fidèles Cecilia Ross (Todo sobre mi madre), Lola Duenas (Volver) et Javier Camara (Hable con ella) semblent faire leur  maximum avec un scénario paresseux…et ce n’est pas le clin d’oeil effectué par Penelope Cruz et Antonio Banderas qui aidera à aimer le film !
On est loin de Low Cost … mais cela ne vole pas plus haut

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