Malgré toute la sympathie que l’on peut porter à Maryline Canto en tant qu’actrice (Les neiges du Kilimandjaro, l’ivresse du pouvoir), il est aisé de dire que son passage à la réalisation fut des plus mauvais. Après s’être fait la main sur plusieurs courts métrages, elle réalise ici un premier film plat et dont on cherche pendant longtemps les qualités. ♥
C’est l’hiver. Elise vit seule avec Léo, son fils de dix ans dont le père est mort. Elle entretient une liaison avec Paul qu’elle a rencontré avant le drame. Leur relation, marquée par cet évènement, est chaotique. Elise le repousse aussi violemment qu’elle se sent attirée par lui, et les deux amants alternent les moments heureux et orageux. Malgré tout, Paul et Léo font connaissance et, les jours passant, s’apprécient de plus en plus…
S’accommodant d’un scénario plat et typiquement français (quelles redondances et quel manque de rythme !), elle oublie l’essentiel à la fois dans son histoire (intrigue ?) et dans sa cinématographie (y a-t-il un directeur photo capable de l’aiguiller ?)
Nombreux sont donc les défauts de ce premier film qui n’arrive cruellement pas à nous donner de l’empathie envers ses personnages. Pire, elle est même difficilement crédible en femme odieuse.
Elle filme ses personnages avançant dans la rue, dans des couloirs …Bref, elle semble avoir découvert le travelling qui devient LE plan symbole de son film creux… quitte à nous en donner mal à la tête !
Extrêmement pénible à regarder !