A walk in the Woods [Randonneurs Amateurs]

A walk in the woods –Randonneurs Amateurs ♥♥♥

Après avoir passé deux décennies en Angleterre, Bill Bryson retourne aux États-Unis. Il décide alors de partir pour une randonnée dans les Appalaches avec un vieil ami, pour renouer avec son pays et sa passion.

A_walk_in_the_woods_afficheAprès Wild, que Jean-Marc Vallée adaptait du roman autobiographique de Cheryl Stride, Hollywood continue à mettre en image les grandes récits de grandes randonnées cathartique, avec Ken Kwapis qui adapte le roman de éponyme de Bill Bryson (après les défections de Chris Columbus, Barry Levinson et Richard Linklater).

On retrouve Robert Redford, qui joue donc l’ex-auteur de récit d’aventures, qui se met au défi de parcourir l’Appalachian trail, malgré sa condition physique déclinante, l’opposition déterminée de sa femme Catherine (jouée par Emma Thompson) et la compagnie peu enviable de son ancien acolyte Stephen Katz, que Nick Nolte incarne, bouffi et déformé par une vie d’excès.

On prend réellement plaisir à retrouver les deux acteurs se balançant des vacheries tout en constatant avec résignation et amusement leur décrépitude physique et l’ampleur de l’épreuve dans laquelle ils se sont lancés. Mais plutôt qu’une aventure physique ou un récit introspectif, le réalisateur propose une sorte de buddy movie au royaume des randonneurs, tout en décalage et en scénettes, plus ou moins réussies. En cela, le film manque de lien et d’uniformité, préférant offrir la part belle aux diverses actrices que croisent les deux hommes : Emma Thompson, la mère protectrice et aimante à l’humour so british, Mary Steenburgen, en tentatrice réconfortante ou encore Kristen Schaal en je-sais-tout tête-à-claque (son comique tellement outré en fait un des passages les moins réussis). Mais l’oeil vif de Robert et celui plus embrumé de Nick nous retiennent malgré tout pour cheminer à leur côté et voir ce qui adviendra de leur périple virant rapidement à la farce.

Sans autre ambition que la légèreté et l’évasion, ce récit de voyage est vraiment attachant et les sublimes paysages des Appalaches, saisis par John Bailey (directeur de la photographie), finiront de vous séduire pour vous faire passer un bon moment de divertissement.

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