Gonzo, mode d’emploi

Docu sur l’univers du porno très inabouti ! ♥♥

Le matin d’une future journée ensoleillée, une équipe de film arrive dans une grande villa du sud de la France. Après avoir pris leurs marques débute le tournage d’un film X qui verra défiler plusieurs actrices et acteurs capable de jouir face caméra. Gonzo s’intéresse à leurs impressions…

Le problème c’est que leurs impressions sont bien souvent trop identiques ou trop lisses pour arriver à capter notre intérêt plus de vingt minutes !

Car si Gonzo semble un ovni dans l’univers du documentaire, ce n’est en fait pas une première.

L’an dernier, dans le cadre du festival Fantasia, nous avions découvert HPG et son docu Il n’y a pas de rapport sexuel, qui cumulait autant de défauts que de qualités mais qui nous avait plutôt laissé un bon souvenir.

Cette fois-ci c’est au tour de John B.Root, sorte de pape dans l’industrie du porno qui offre ici une réponse d’un ancien à un plus jeune…

Là où le documentaire de HPG mettait considérablement en avant son réalisateur (donc lui-même), Gonzo se place en anti-héro plaçant John B.Root complètement en retrait (c’est d’ailleurs le seul avantage que Gonzo prend sur son concurrent)…

Car si le docu de B.Root décortique dans un premier temps l’ensemble du fonctionnement de son plateau en commençant par ses actrices (mais en occultant la partie production), il faut bien avouer que cela tourne rapidement creux.

actrices

Entrevues, making of… et puis plus rien…Le problème est que le documentaire devient progressivement un outil de promotion pro- B-Root.

Dans les discours comme dans les images, de l’ultra positif, des séances de rigolades, de rires…et aussi beaucoup de scènes pornos sans grand intérêt (si l’on avait voulu en voir, on aurait directement loué le film). Les témoignages s’enchaînent au fil des minutes sans apporter plus d’intérêt : On aimerait un peu d’introspection, d’intimité.

« Ce métier apporte autant de satisfaction que de problèmes mais ne me demande pas lesquels, je ne te les dirai pas »

Donc voilà… Le spectateur ne voit finalement ni les aspects négatifs ni même l’envers du décor (le staff technique notamment), il ne fait que sublimer un monde déjà fantasmé.

Finalement le documentaire qui paraissait, au départ, beaucoup moins lourd qu’Il n’y a pas de rapport sexuel, s’avère au bout du compte une déception.

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