La ferme des humains

Un premier film qui laisse de marbre ♥

Karim, un immigrant marocain, et J-P, qui gagne sa vie en vendant de la marijuana, ont beau passer leur temps à s’engueuler, les deux jeunes hommes sont inséparables et n’imaginent pas passer leurs grandes journées d’été à faire autre chose que traîner ensemble sur des bancs de parc de la Rive-Sud, s’injurier, fumer des joints, agacer les filles et les passants avec leurs blagues sexistes et racistes. Une vie insouciante et vaine qui terrorise les parents de Karim, mais qui comble leur vide existentiel.

Onur Karaman, dont c’est ici le premier long métrage après quatre courts, s’aventure, avec la ferme des humains, en terrain miné. Non pas l’immigration, plutôt l’absence d’intrigue pour un premier film…. est un choix difficile et il convient de noter notre désintérêt.

Non que cela soit très mauvais…c’est uniquement que l’on ne saisit pas vraiment l’intérêt et les choix artistiques du réalisateur. Filmer la vacuité de groupes de jeunes, beaucoup l’ont fait (dernièrement Sofia Copolla) et c’est extrêmement difficile…Et ce ne sont pas des vols incessants de caméra (qui virevolte, tournoie puis atterrie) qui pourront aider à gagner en empathie pour les personnages.

Cela commence à bouger dans les vingt dernières minutes mais n’en devient pas meilleur. Dommage

 

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