A Girl walks home alone at night

Visuellement superbe, le premier western iranien de vampire est un exercice de style prétentieux. ♥

Dans la ville étrange de Bad City, lieu de tous les vices où suintent la mort et la solitude, les habitants n’imaginent pas qu’un vampire les surveille. Mais quand l’amour entre en jeu, la passion rouge sang éclate…

Premier long métrage d’Ana Lily Amirpour présenté à Sundance puis au festival américain de Deauville, A girls walks home alone at night est une œuvre d’auteur qui pourra autant fasciner que déplaire.

Présenté comme le premier western iranien de vampire, le film a bénéficié de fonds américain (via notamment la production d’Elijah Wood) et se situe à des miliers d’années lumières de ceux d’Asghar farhadi ou de Bahman Ghobadi (Les chats persans)

Si l’on ne regarde que la forme, ce long métrage est un petit bijoux visuel : Photo ultra-léchée, effets visuels et sonores…bref, un travail parfait d’étudiant en cinéma soucieux de produire une œuvre artistique atypique et visuellement époustouflante.

En revanche, le fond est tellement pompeux qu’il en devient très vite agaçant. Certes, les cadres et la photo sont superbes, mais n’y a-t-il pas derrière tous ces effets de style une arrogance importante ?

A y bien regarder, l’histoire est plutôt creuse voire simpliste et l’on devine bien tout ce qui se cache derrière chaque plans…Ici le fond est complétement oublié au détriment de la forme qui prend une place complétement démesurée.

A la question : Est-ce que ce film correspond au cinéma ? Cela moi, la réponse est non !

Aurait plutôt sa place dans un musée d’art contemporain !

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