Chronique douce amer sur la rupture : Un petit naufrage façon film français ennuyant ♥♥
Un rien suffit parfois à gâcher un week-end à la campagne. Un simple malentendu sur un parking de supermarché, un mauvais réflexe, et voilà que tout se détraque. Rien ne va plus pour Christine. Jean la quitte. Ses amis de toujours, Sylvette et Ulrich, sont un peu moins ses amis. Tout fout le camp. Mais la vie est toujours pleine de surprises.
Amours et désamours dans la vie de deux couples, le temps des week-ends.
C’est avec un pitch on ne peut plus classique que démarre ce quatrième long métrage d’Anne Villacèque. La réalisatrice qui ne s’est jamais vraiment démarqué depuis ses débuts signe ici un scénario avec Sophie Filière sans jamais vraiment trouver le ton juste entre drame et comédie (en outre, à la réalisation finale, pas ou peu de traces de l’écriture folle et drôle de Sophie Filière)
Déception donc dans la conception du film mais également dans son interprétation. En effet, cela fait quelques films qu’on demande à la grande actrice qu’est Karin Viard de surjouer que cela soit dans l’aspect comédie ou hystérie…Comme pour On a failli être amies ou La Famille Bélier, Viard est laissée seule avec son instinct pour interpréter Christine qui, dans la plupart des cas, crée plus de malaise que d’instincts de comédie…La grande actrice française mériterait bien plus que cette roue libre…
Le film est toutefois intriguant : Dès les premières minutes, les voix off façon nouvelle vague, la musique de Bach et les crises de nerf de Karin Viard ont rapidement fait d’agacer (un peu de légèreté aurait sans doute aidé la trame narrative)…Toutefois, à mesure que le récit s’installe, et même s’il manque de rythme et de couleurs pour se regarder avec fascination, Week-ends fini par attirer l’œil suspect du spectateur jusqu’à sa fin plutôt improbable…
Tout ça pour ça…