La voix de l’ombre

Mélo québécois à éviter ♣

Marie-Hélène et Thomas sont amants depuis cinq ans. À la suite d’un accident, Thomas est dans le coma. Marie-Hélène lui rend visite chaque jour à l’hôpital et, persuadée qu’il l’entend, elle lui raconte les faits et gestes des gens qu’elle photographie dans la rue. Elle tisse ainsi à l’intérieur de lui le fil conducteur d’une survie qui nous révèlera le lieu de l’imaginaire de Thomas.

Il y a tous les ans un ou deux films québécois qui obtiennent une distribution dans le circuit provincial (voir comme ici internationale) et l’on se demande souvent encore et pourquoi… On en vient aussi à se demander comment ces films peuvent avoir trouvé du financement et La voix de l’ombre en fait malheureusement partie.

Complétement dénué de cohérence de récit, de rythme et d’intérêt, le long métrage d’Annie Molin Vasseur est des plus pénibles à regarder.

Parmi ses défauts principaux le souhait délibéré de superposer l’histoire à des lectures de poèmes souvent niais… (à coups de « L’amour, c’est comme déchiffrer une partition: D’un seul coups, on entend la musique »…)

Il est vrai que le septième art peut parfois faire écho à la littérature (comme on l’a vu régulièrement faire des ponts depuis des années)…mais de lire des citations entre chaque scène avec une femme pleurant ou se lamentant sur son sort est une très mauvaise idée accentuant le pathos à outrance.

En outre, les dialogues, pour la plupart très niais n’aident pas à rehausser l’ensemble.

Tout au long du récit, on se dit que France Castel et Mario Saint-Amant ont dû avoir de la difficulté à se concentrer sur un récit aussi pathétique

Malheureusement, en dehors de l’aspect ridicule des dialogues, c’est véritablement le traitement qui fait grogner…  En un mot, tout sonne faux !

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