…Ou comment un ingénieur en robotique se prend pour un héros et sauve le monde ! ♥♥½
Une fois de plus Michael Bay sort l’artillerie lourde en nous offrant un 4éme volet de la saga Transformers et nous montre, comme d’habitude, plus qu’il manie effets spéciaux et explosions avec brio.
Le synopsis : Quatre ans après les événements mouvementés de « Transformers : La Face cachée de la Lune », un groupe de puissants scientifiques cherchent à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface….
Après nous avait laissé en 2011 avec Transformers la face cachée de la lune, Michael Bay remet le couvert et nous offre un film encore plus réalistes que les précédents. Le scénario n’a ni queue ni tête et a visiblement été bâclé au profit des scènes d’actions. On ne compte plus les incohérences et les situations grotesques. Et la confusion et telle que l’on ne sait plus qui fait quoi, qui est qui… Bref, c’est à n’y rien comprendre !!! Quant aux acteurs (inconnus), on se demande s’ils n’ont pas été choisis au hasard dans la rue tant leur jeu est déplorable. Mark Wahlberg (Ted) n’est qu’une pâle copie de Shia Leboeuf (avec 20 ans de plus) et peine à convaincre. Le film est long, très long, beaucoup trop (2 heure 30). C’est à croire que le film n’en finira jamais… même si votre voisin de siège a déserté le film depuis un moment lorsque vient les scènes finales.
Les dialogues et aux autres punchlines (phrase forte ou choc) ont visiblement été écrits par un adolescent prépubert. On sentait une envie de faire rire mais le film tombe rapidement dans le ridicule. Bon ok, les scènes d’actions surréalistes sont grandioses et très réussies mais deviennent presque lassantes au bout du compte. Bref, le film ravivera les amateurs du genre mais risque d’ennuyer l’individu lambda. Michael, on sait que tu aimes détruire des villes et casser des voitures mais quand c’est trop, c’est trop !
* Pierre Duvanel