Tommy Lee Jones

Tommy Lee Jones est parmi les deux ou trois acteurs les plus incroyables de sa génération. Un acteur qui au moment où certain commencent à prendre leur distante ou celle quand les grands studios se tournent vers des visages plus jeunes a réussi à donner un nouveau souffle à sa carrière.http://www.cinemaniak.net/wp-includes/js/tinymce/plugins/wordpress/img/trans.gif

Présent sur les écrans, petits et grands, depuis 45 ans l’an prochain, Jones apparu dans plus de soixante d’œuvre, quelques navets notoire (Man of the House) et films oubliables, mais surtout plusieurs classiques, voir plusieurs chefs-œuvres. Jones n’a jamais eu être le jeune premier, le  »All American Boy », il n’en avait pas le physique, ni la persona, quand il est de la distribution d’une film sentimental, il y interprète soit le collègue, l’ami, (Love Story) ou en premier plan pour des romances de gens  »matures » (Black Roads, excellent film de Martin Ritt datant de 1981, malheureusement un peu oublié aujourd’hui, Hope Spring). Son visage est depuis longtemps buriné, par le soleil, les années, quand il interprète Bully Hayes dans Nate and Hayes en 1982, il a le parfait physique de l’emploi, un capitaine, incarnation même du vieux loup de mer. Ce le premier vrai rôle qui préfigure la figure mythique qu’il est aujourd’hui. Depuis, de film en film, il assume toujours d’avant son physique particulier, parfait en retrait dans des rôles secondaires inoubliable (The Fugitve) ou à l’avant-scène dans des interprétations qui frôle le ridicule et le cabotinage à outrance, mais qui le plus souvent servent le propos du film (CobbSpace Cowboys).

Au début des années deux mille, il atteint la grâce, la parfaite nuance entre jeu outrancier et jeu intériorisé. Le premier film de nouvelle phase est le chef-d’œuvre de William Frienkin, The Hunted. Un chasse l’homme dans les bois, avec une mise en scène parfaitement maîtrisé, qui donne au film un aspect à la fois très organique et trivial, Tommy Lee Jones en pourchassant son ancien disciple y est parfait, la scène de affrontement entre les deux y est étonnamment réalisme. Ensuite, les grands films se sont suivis: A Prairie Home CompanionNo Country for Old Men, In the Valley of ElahIn the Electric Mist, The Company Men, Lincoln, Emperor

Tommy Lee Jones

En 1995, Tommy Lee Jones ressemble quelques amis acteurs, Sam Shepard et Sissy Spacek (sa partenaire de jeu dans Coal Miner’s Daughter), pour réaliser un premier long métrage, The Good Old Boys. Le film, diffusé en «prime-time» sur TNT, est acclamé par le critique et Spacek obtient une nomination au Emmy, meilleure actrice dans un télé-film ou courte-série. Presque dix ans s’écoulent avant qu’il ne retente l’expérience, The Three Burials of Melquiades Estrada marque le coup, acclamé partout, il est sélectionné à Cannes en sélection officielle, il était le grand favori à la palme d’or, mais le jury à préférer L’Enfant des frères Dardenne, mais le film de Jones ne repart pas les mains vides, personnellement il remporte le prix d’interprétation masculine et Guillermo Arriaga le prix du scénario. En 2011, Jones réalise pour la télévision une adaptation d’une pièce de Cormac McCarthy,  The Sunset Limited, huit-clos étouffant mettant en scène une discussion animé sur dieu, la vie et la mort, Jones et Samuel L. Jackson se donnent le réplique.

Presque 10 après, une deuxième présence de Tommy Lee Jones à Cannes  avec The Homesman, faisant de nouveau face au frère Dardenne pour la précieuse récompense. Si Jones remporte la palme d’or, son film serait le troisième Western à remporter depuis Union Pacific de Cecil B. Demille en 1939 et Friendly Persuasion de William Wyler en 1957.

Laurent

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