The Right Kind of Wrong

Retour au cinéma en demi-teinte pour Jeremiah Chechik. ♥♥½

Il y a de ces cinéastes qui malgré quelques insuccès continuent à susciter un certain intérêt. C’est le cas du montréalais, qui connut le succès aux États-Unis, Jeremiah S. Chechik. Chechik est celui qui a réalisé l’un des films les plus télédiffusé des 20 dernières années, pas une saison des fêtes sans qu’on ne passe National Lampoon’s Christmas Vacation (La sapin à des boules) à presque toutes les chaines. Benny and Joon a suivi en 1993, avec presque le même succès. Puis trois échecs monumentaux : Tall Tale, Diabolique et The Avengers. Il se réfugiât pendant 15 ans à la télévision réalisant quelques épisodes ici et là de séries relativement mineurs. (notons cependant l’honorable The Bronx Is Burning, courte série de 8 épisodes qu’il réalisa pour ESPN.)

The Right Kind of Wrong est à la fois un retour au cinéma pour Chechik, mais également un retour au pays, puisque le film fut tourné à Banff et financé par Téléfilm Canada. Bien qu’honorable, le film n’est pas un grande réussite, dans le genre comédie romantique, on a fait déjà mieux.

Dans une ville au pieds d’une montagne, un écrivain raté devenu plongeur est en instance de divorce. Sa femme le méprise tellement qu’elle publie un blogue sur les mauvaises manies de son ex-mari. Celui-ci, nullement touché par ces commentaires, croise un beau matin trop ensoleillé la femme de ses rêves, problème : elle est sur le point de rentrer dans un église pour se marier.

Narrativement, on ne réinvente rien, mais il y a quand même quelques trouvailles humoristiques qui réussissent à faire lever la sauce. Mais où le canard bat de l’aile, c’est dans la direction artistique et la direction photo, tout est beaucoup trop beau, les green du golf trop verts, le ciel bleu est trop bleu, l’eau des lacs est trop claire et cristalline, dans une mauvaise pub de Benjamin Moore ou Tide les couleurs ne sont pas aussi vive. Pas de grosse tête d’affiche, des acteurs qui pour la plus part ont fait leur classe à la télé et semblent plutôt à leur aise dans ce qui ressemble plus à un long épisode d’une sitcom, qu’à un film. Pour ceux qui attendaient le retour en force au cinéma du réalisateur de Benny and Joon et Christmas Vacation, il faudra attendre encore un peu, mais pour ceux qui rêves de rocheuse, d’ouest canadien et d’amourette dans des lieux idéalisés, c’est pour vous!

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Laurent

**class!K**

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