Loin d’être anticlérical, François Ozon réalise un grand film politique qui dépasse le cadre de l’Église pour dépoussiérer une institution vieillissante inapte à se remettre en question. Sans jamais juger les proches qui n’ont pas toujours vu ou cru en la détresse des victimes, il propose un vrai sujet de réflexion sur l’acceptation de la souffrance et sur la fragilité de la foi qu’il interroge avec une humble responsabilité.
Grâce à Dieu : la vie gâchée des anges
