Adaptation pour le petit écran de la saga Scream aujourd’hui déjà culte. Raté ! ♥
A Lakewood, un tueur masqué déguisé en fantôme sème la terreur autour de lui, faisant remonter à la surface les secrets d’un passé trouble. Le coupable aurait-il un lien avec le mythique Brandon James, qui avait à l’époque laissé de nombreuses victimes sur son passage ? L’assassin était alors obsédé par la jeune et belle Daisy. La fille de celle-ci, Emma, a aujourd’hui l’âge de sa mère au moment des drames. Le cauchemar recommencerait-il ? Qui sera la prochaine cible du détraqué ?
Scream – La série semble avoir été faite pour une jeune génération n’ayant que très peu de connaissance des slashers désormais cultes…Ici peu ou pas de comparaison à faire avec Halloween, Scream, Vendredi 13 et autre Massacre à la tronçonneuse… Bien entendu la filiation avec Scream n’est relative qu’à la trame narrative et ses intrigues….car la mise en scène et le choix délibéré de s’intéresser à des ados n’élève jamais la série au rang du/des film(s).
Outre une mise en scène souvent lourde (les scènes de groupes dialoguées ainsi que l’ensemble des scènes à la fac sonnent cruellement factices) et mal interprétée, il convient de noter qu’il semble difficile d’éprouver de l’empathie pour les personnages. Est-ce à cause de leurs préoccupations dues à leur âge ? Ou parce qu’aucun d’entre eux ne semblent avoir été choisi pour ses qualités d’interprète ?
Scream souffrira évidemment de la concurrence avec American Horror Story
Au-delà de cette mise en scène qui rappelle tantôt les comédies adolescentes américaines, tantôt certaines séries déjà passées date (même Glee parait plus « actuel »), le narration elle, se rapproche déjà plus de la saga de Wes Craven. Si elle n’obtient jamais ni son second degré ni son intérêt glané par les personnages, l’histoire de Scream la série suit à la fois trait pour trait l’histoire originelle mais guide aussi le spectateur vers quelques fausses pistes. Quitte à reprendre une histoire déjà très connue, autant en faire quelque chose de foncièrement différent voir diamétralement opposé. Au lieu de cela, les producteurs choisissent une sorte de sous-copie où l’épouvante ne dispose finalement d’une place que très infime… C’était d’ailleurs l’une des questions qui se posait lorsque le projet était en construction. Comment faire d’un film aux quatre ou cinq meurtres une série qui s’étire dans le temps et les épisodes ? Au visionnement de cet épisode, pas ou peu de suspens…Quelques succession de scènes qui posent le décors, du bavardage adolescent sans intérêt et ici et là quelles rares idées d’adaptation qui ne font pas même sourire…
Si la série s’avère fonctionner au final, sans doute le sera-t-elle grâce à un public de jeunes ado non connaisseur des productions d’horeur….Au delà des classiques, mêmes des productions telles que Sinister, Conjuring ou Insidious sont de bien meilleure qualité. Doit-on vraiment prendre les ado pour des imbéciles ?
