Queen of Montreuil

Petit long métrage doux-amer de la réalisatrice de Haut les Coeurs ♥♥½

C’est le début de l’été et Agathe est de retour en France, chez elle à Montreuil. Elle doit se remettre à son travail de réalisatrice mais aussi faire le deuil de son mari brutalement décédé. Elle y parviendrait peut-être plus facilement si elle cessait de se trimballer avec l’urne funéraire et savait quoi faire des cendres ! L’arrivée inopinée à son domicile d’un couple d’islandais, d’une otarie et d’un voisin toujours désiré mais jamais complètement conquis vont lui donner les pouvoirs de reconquérir sa vie…

Queen of Montreuil est le film typique français (bon, européen) monté avec quatre bouts de ficelles… Un long métrage coutant excessivement cher, on peut donc imager la difficulté que Solveig Anspach a pu avoir au cours de sa dernière production !

Il est donc délicat d’essayer d’oublier le nombre important de défauts du film (éclairage, musique identique pendant une heure vingt, Rythme…etc.) pour ne se souvenir que de la tendresse que la réalisatrice porte à ses personnages. Comme pour Karin Viard à qui elle avait offert un césar sur un plateau en 1998 avec Haut les Cœurs, elle livre le personnage d’Agathe à Florence Loiret-Caille qui semble être née pour interpréter la veuve en questionnements existentiels. Le reste de la distribution est un casting sympathique et attachant

Le scénario est à mi-chemin entre la biographie et la fiction (Solveig Anspach a élu comme terre d’accueil la ville de Montreuil suite à son départ d’Islande) avec ici et là des touches de burlesques amenées par un phoque qui, en Islande, est assimilé à la réincarnation humaine (d’où leur regard intelligent et curieux).

Ce petit film fera sans doute passer un bon moment à la majeure partie d’entre nous. Quelques moyens supplémentaires et une direction photo exigeante aurait toutefois aidé le film !

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