Celine Bonnier au couvent en passionnée de musique. Déjà un classique ! ♥♥♥
Simone Beaulieu, devenue Mère Augustine, dirige avec succès un petit couvent sur le bord du Richelieu. Passionnée, résiliente, Mère Augustine met toute son énergie et son talent de musicienne au service de ses élèves. Lorsque sa nièce Alice lui est confiée, c’est non seulement une nouvelle pianiste prodige qui fait son entrée, mais aussi une jeune femme dont les aspirations sont au diapason de l’époque et qui rappelle à Mère Augustine un passé qu’elle avait cru mis de côté définitivement… Mais lorsque le gouvernement du Québec instaure un système d’éducation publique au milieu des années soixante, l’avenir de Mère Augustine et de ses Sœurs est menacé.
Sept ans après Maman est chez le coiffeur, Céline Bonnier (que nous avons récemment rencontrée pour un portrait) retrouve Lea Pool pour un nouveau film d’époque (les années 60). Nouveau film mais nouveau personnage pour la grande actrice québécoise qui devient Mère Augustine dont nous verrons le combat pendant un peu plus d’une heure trente.
Dans la Passion d’Augustine, tout semble avoir été extrêmement étudié et une attention particulière a été portée sur la direction artistique afin de sublimer cette histoire qui pouvait apparaitre assez banale sur le papier. La réalisatrice québécoise livre un film simple, pudique et mettant très en valeur l’univers musical classique dans lequel ces sœurs évolue… Son nouveau long métrage refait vire l’ancien (comme pour les Choristes) avec beaucoup de grâce.
Si réalisation est irréprochable, on se dit qu’on aurait bien ajouté une dose de fantaisie au scénario afin de garder l’attention du spectateur encore plus captivée. D’autant que les talents de comédiennes telles que Valerie Blais, Pierre Robitaille, Anne-Elisabeth Bossé ou Diane Lavallée sont quelques peu sous-exploités.
Heureusement le soin apporté à la direction artistique, à la mise en scène ainsi qu’à quelques idées de réalisation permettent d’apprécier le moment comme un long passage dans une époque révolue et se faire gagner par l’émotion d’un film beau et délicat.
J’aimerais conna√Ætre le nom du directeur photo, tellement les paysages et les personnages sont « lumineux ».
Bonjour André
Le directeur photo de « la passion d’Augustine » est Daniel Jobin
Bonnne fin de semaine √† vous 🙂