Mistress America

Le duo formé Noah Baumbach et Greta Gerwig est de retour pour ce Mistress America évoquant à la fois l’atteinte des idéaux de vie et le vol de chat. Fraichement agréable ! ♥♥♥½

Tracy (Lola Kirke) va au lycée à New York mais n’a aucune envie d’aller à l’Université et veut un style de vie glamour. Lorsqu’elle peut enfin y accéder grâce à sa demi-sœur (Greta Gerwig), elle va être complètement sous le charme de cette façon de vivre.

Seconde réalisation cette année pour le prolifique Noah Baumbach. Après While we’re young tout juste sorti en Europe, voici donc Mistress America passé par Sundance en janvier dernier. Co-scénarisé avec Greta Gerwig, il retrouve New York et ses problématiques existentielles de jeunes adultes.

Si Baumbach essaie par moment de toucher la grâce d’un Woody Allen, il y arrive peu malgré la pluralité de ses personnages et son comique de situation. Peut-être se forge t’il sa propre identité au fil des films…toutefois, même si son dernier semble mineur, il n’en est pas moins agréable à regarder.

This photo provided by Fox Searchlight Pictures shows, Lola Kirke, from left, as Tracy, Cindy Cheung as Karen, Michael Chernus as Dylan, Heather Lind as Mamie-Claire and Matthew Shear as Tony in a scene from "Mistress America." (Fox Searchlight Pictures via AP)
This photo provided by Fox Searchlight Pictures shows, Lola Kirke, from left, as Tracy, Cindy Cheung as Karen, Michael Chernus as Dylan, Heather Lind as Mamie-Claire and Matthew Shear as Tony in a scene from « Mistress America. » (Fox Searchlight Pictures via AP)

Quelques performances d’acteurs dont Jasmine Cephas Jones irrésistible !

Car si Mistress America est moins jouissif que Frances Ha, on passe néanmoins un très bon moment en compagnie de ces deux sœurs que tout oppose. Le seul bémol serait peut-être à mettre au crédit de Greta Gerwig qu’on imagine mal dans la peau d’une arriviste prête à tout pour réussir dans la vie. La belle qu’on a dernièrement vu dans le film français EDEN prend sa place mais d’autres actrices auraient sans doute donné plus de couleurs au personnage de Brooke.

Du petit cinéma indépendant sympathique comme les aime le festival de Sundance

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