À 80 ans, la grande dame du documentaire canadien, Alanis Obomsawin, nous livre un film réjouissant et rempli d’optimiste. ♥♥♥♥½

Dans un village du nord ontarien, Attawapiskat, un école qui soufre de grave problème moisissure est évacué. Les cours se donnent dorénavant dans une maison mobile aménagé en salle de classe. Une adolescente de 13/14 ans décide d’aller voir le ministre pour lui expliquer la situation et lui demander la construction d’une école adéquate. Le ministre lui indique de les écoles des réserves autochtones sont loin d’être une priorité pour le ministère des affaires indiennes. Shannen Koostachin, armée de sa jeunesse et de sa détermination, commence sa lutte pour que les jeunes autochtones ait droit à niveau d’éducation et à des installations adéquates similaire les autres jeunes canadiens. À 15 ans, en 2010, Shannen meurt tragiquement dans un accident d’auto, des milliers de jeunes reprennent se qui est maintenant appelé le Shannen’s Dream. Alanis Obomsawin suit un groupe qui porté par se rêve ira jusqu’à Gene, au siège des nation unies, pour leur faire parts de leur situation et de la réaction du gouvernement canadien. Le 27 novembre 2012 un vote unanime à la chambre des communes adoptera une motion soutenant le Shannen’s Dream et à la suite duquel le gouvernement Harper annonce la construction d’une nouvelle école à Attawapistkat.HiHoMistahey

La cinéma d’Obomsawin était jusqu’à présent un cinéma immensément pessimiste porté par d’innombrables injustes envers le peuple autochtone. Pour une fois, dans les luttes récentes, un droit fondamentaux est enfin reconnut. Lorsqu’on demande à la réalisatrice si elle avait besoin rendu à un certain point dans sa carrière du faire un film avec un «happy-end», elle nous répond tout sourire qu’elle fait du documentaire, qu’elle documente se qui se passe, ce qui touche son peuple et que c’est peut-être la première fois depuis le début sa carrière (elle est rentré à l’ONF en 1967) qu’il y a finalement quelques chose d’heureux qui se passe pour les autochtones canadiens. Malgré le coté hyper conventionnel du documentaire, les spectateurs est emporté par ces jeunes qui se battent sans relâche pour leur peuple, pour l’égalité des droits.

Si aujourd’hui le gouvernement canadien reconnait enfin certains droite aussi fondamentaux que l’éducation aux premières nations, c’est peut-être aussi parce qu’Alanis Obomsawin depuis ces début fait le tour du monde avec ces documentaires qui montrent les agissements du gouvernement et de leur trahison successive des traités avec son peuple. Le rêve de Shannen est aussi celui d’Alanis, la réalisatrice nous a dis avoir un espoir infini pour cette nouvelle génération, mais cette génération suit ces propres traces.

Pour lire notre entretien complet avec la réalisatrice (Alanis Obomsawin – Entrevue [RIDM 2013])

Laurent

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