Deuxième journée au FIFEM marqué pour un coup de cœur et une déception.
C’était dans les films que j’attendais le plus du festival et l’attente ne fut pas veine, c’est un véritable chef-d’œuvre qui fut présenté ce matin au FIFEM. Si vous n’aviez qu’un film à voir durant tout le festival courrez voir Komaneko, Le Petit chat curieux de Tsuneo Goda (♥♥♥♥).
Compilation de courts-métrage mettant en vedette un chat cinéaste, fils d’un scénariste oscarisé. Ce film est un hommage au cinéma d’animation, à la créativité, à l’imagination. La première des histoires montre avec beaucoup de délicatesse comment le film que nous sommes en train voir à été fait, le tout sans aucun dialogue et aucune narration. Komaneko est le premier film de Goda, ce qui laisse présagé une formidable carrière.
Le festival se donne aussi comme mission de faire découvrir les classiques de cinéma dédié aux enfants. Aujourd’hui on a eu droit a une compilation des courts métrages d’animation que Zdenek Miler à consacrer à un petit criquet en 1978 et 1979. 35 ans après leur création, ces courts n’ont rien perdu de leur charme, de leur inventivité. Miler est un immense dessinateur et cinéaste, ses films sont mondialement connue, des générations d’enfant ont été charmé par ces histoires forestières, voir même écologistes avant l’heure. Cela fait un magnifique programme double animation avec le film de Goda.
Alfie le petit loup garou (♥♥), malgré une touchante histoire d’un enfant loup-garou adopté par un famille normal, le film souffre d’une «harrypotterisation» du traitement de l’histoire, jusque dans sa musique d’accompagnement, le film du néerlandais, Joram Lürsen, ne semble pas être capable de s’affirmer totalement. Ce qui est plutôt dommage puisque les deux protagonistes, le jeune loup-garou et son frère adoptif, sont particulière bien interprété par les jeunes comédiens et les effets spéciaux lors de la transformation est digne des films à gros budget hollywoodiens.
Suuhk! Suuhk! Hockey (♥), présenté à la fois au Rendez-vous du Cinéma du Québec et au FIFEM, un documentaire qui avec son sujet en or passe complétement a coté de se qui aurait pu être intéressante. Vincent Audet-Nadeau filme les autochtones jouer au hockey, il les filme adorer le hockey, sans se poser une question fondamentale, comme en sont-ils arrivé à aimer cela. Un ancien du village raconte brièvement qu’il a appris le hockey alors qu’il était au pensionnat. Le réalisateur ne cherche pas en savoir plus, à se questionner si par la pratique d’un sport de «blancs» les institutions espéraient l’assimilation d’un sport qui pratiqué durant la période traditionnel de la chasse arriveraient à faire disparaitre des traditions ancestrales. Il reste dans le superficiel, par une narration complaisante.