Django Unchained

Une nouvelle réappropriation de l’histoire pour le maître US du cinéma de genre ! ♥♥♥½

Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

 

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…

 

Après le sommet « Inglourious Basterds », il était forcement difficile pour Quentin Tarantino de venir remettre une copie aussi exceptionnelle  et intense que pour son précédent long.

Aussi il est perceptible dès le départ que Django Unchained serait comme une suite à sa précédente réécriture de l’histoire: Christoph Walz reprend son rôle d’amuseur allemand, Ennio Morricone est encore une fois à la musique, le réal place ici et là toujours de nombreuses références européennes et enfin la Lettre à Élise qui sert de pont irréel aux deux histoires.

 

Si Django est plus drôle qu’ « Inglorious Basters », il est toutefois plus classique et moins intense (tout comme la pièce maîtresse de Ludwig)  ce qui amène le film sur une longueur importante. Contrairement à ses Kill Bill, le réalisateur ne s’est pas contraint à le réaliser en deux parties.

Pourtant, pour faire de Django une star (comme l’évoque le titre), il fallait sans doute moins s’attarder sur ses fantastiques seconds rôles :

La performance de Walz est de même niveau que son précédent personnage allemand;

Son face à face avec Di Caprio (en mode Gangs of New York) montre que les deux acteurs ont apprécié leurs joutes verbales et le sadisme indispensable à leurs personnages mais c’est surtout Samuel Lee Jackson, méconnaissable, qui vole la vedette à Jamie Foxx pour la seconde partie du film !

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Si la réalisation est comme toujours superbe, le film aurait sans doute nécessité un découpage différent car il traine en longueur (et trouve sa fin après un épilogue mal adapté). En outre le souhait de clairement évoquer un parallèle avec le monde actuel en intégrant deux chansons de rap américain sort légèrement du contexte initial (le western spaghetti)

 

On retiendra toutefois une nouvelle réalisation brillante et des personnages écrits aux petits oignons

Quentin Tarantino (en caméo à la fin de son film) montre une fois encore qu’il tient une place importante dans le paysage cinématographique américain actuel : Encore et toujours jouissif !

 

 

 

 

 

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