Documentaire sur l’Artiste québecoise établie à New-York par le réalisateur Guy Edoin ♥♥♥½

Quelques semaines avant un important vernissage, l’artiste peintre Joanne Corneau ouvre son atelier, y peignant quelques œuvres, revenant sur toutes ses années de travail acharné. La femme de 60 ans parle du parcours qui l’a conduite de Chicoutimi à New York, où elle a dû se frayer un chemin dans un domaine où la concurrence est vive. Celle qui est exposée à Hong Kong et à Dubaï discute de ses choix de vie qui l’ont amenée à favoriser son art au détriment d’une famille, et des mauvaises critiques qui ne l’ont jamais empêchée de continuer et de s’exprimer.

Parenthèse dans sa carrière cinématographique, et à l’instar de son compatriote Wim Wenders, le jeune réalisateur Guy Edoin dresse le portrait d’un des artistes contemporains québécois : Corno, Joanne Corneau !

Que l’on connaisse peu ou bien l’œuvre de la peintre contemporaine installée depuis plus de vingt ans à New York, vous pourrez assister à un très beau portrait constitué de témoignages à la fois de la protagoniste mais également de ses proches, familles et amis…

Corno1

Guy Edoin suit quelques instants choisis de son temps actuel…d’une exposition à Dubaï, de la préparation d’un vernissage à New York ou du temps d’un week-end passé chez ses parents…. à Chicoutimi.

Si le portrait est beau et attachant, c’est avant tout car le documentaire semble choisir des morceaux de sincérité de l’artiste entière… de celle qui osera dire qu’elle consacra sa vie à son art…non pas pour plaire à qui que ce soit…mais pour se plaire à elle-même…Elle la femme volontaire qui a su devenir quelqu’un très rapidement, elle la native de Chicoutimi, elle encore la femme capable de préférer se consacrer à son art plutôt qu’à fonder une fille.

L’artiste, qu’on relie facilement à des contemporains du pop art tels que Jeff Kounts, avoue facilement peindre la même chose depuis toujours…mais qu’elle ne s’en lasse pas.

On passe un très bon moment en compagnie de cette artiste sublimée par la caméra de l’auteur de Marécages..

A noter de jolies transitions peuplées de tableaux mouvants dans les rues de New York et toujours un souci du cadre rappelant les premières amours du réalisateur….

A noter que Corno a remporté en 2013 le prix du public au Festival international du film sur l’art, à Montréal.

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