Au bout du conte

Si les contes ont des valeurs symboliques et éducatives on pourrait dire de même du dernier film de Jaoui/Bacri. Le thème central de cette histoire n’est ni plus ni moins que l’Amour. Sujet périlleux pour lequel le format du conte permet de faire quelques clichés un peu simpliste.  ♥♥♥½

L’histoire s’articule autour de Laura qui cherche son prince charmant et Sandro l’élu de ses rêves. Par ces jeunes personnages nous découvrirons leurs deux familles et par eux de multiples facettes d’amour : L’amour fantasmé, l’amour faire valoir, l’amour en secret, l’amour irraisonnable, l’amour déçu, l’amour charitable, l’amour passif, l’amour inconscient. Ces histoires peuvent êtres longues ou courtes, nous restons les spectateurs de ces histoires d’amour, des histoires qui font grandir car, comme dans les contes, on en voit les failles de manière évidente.

Cependant les plus attachants sont les personnages de Marianne (tante de Laura) et Pierre (père de Sandro). L’une a le cœur sur la main et s’est construit un monde où naïvement elle essaie de conjuguer le merveilleux et la réalité, elle fait face à ses rêves. L’autre a un cœur camouflé dans un manteau étanche aux sentiments, il a l’habitude d’un monde solitaire, pourtant le brin de folie d’une dame dite Irma va prédire un compte à rebours sur la mort de ce cœur. S’entraidant pour traverser leur épreuve, les deux personnages nous offrent quelques scènes aussi drôles que    chaleureuses.

Et l’amour dans tout ça? Il n’y a pas de recette. Il y a simplement cette pluralité de tableau sur le propos d’une grande sincérité. Pas de perfections.

Bon l’épilogue n’est pas des plus surprenants certes, mais Au bout du conte, n’est qu’une histoire d’amour elle aussi imparfaite.

critique par: Marika Garguet

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