Troisième réalisation mi-figue mi-raisin pour l’actrice franco-italienne ♥♥½
Dans une grande famille bourgeoise italienne qui doit vendre la propriété familiale, Louise rencontre Nathan et s’occupe de son frère malade.
Pour ceux qui connaissent Valéria Bruni-Tedeschi/réalisatrice, son troisième long métrage, un château en Italie, est à rapprocher beaucoup de son tout premier : Il est plus facile pour un chameau. Par son caractère autobiographique bien sûr, mais aussi par son côté narcissique et nombriliste qui le rendrait à la fois drôle et tendre.
A l’écriture encore et toujours sa plume et celle de Noémie Lvovsky…vient s’ajouter cette fois celle d’Agnes de Sacy…et pourtant cette fois-ci, c’est plus lourd et moins agréable à regarder. Au programme, les pérégrinations de Mme Bruni-Tedeschi, pauvre petite adulte riche, et aux prises avec des problèmes existentiels.
Certes il y a de nombreux moments de drôleries dans ce château en Italie… Et heureusement il y a Louis Garel ! Mais à ses côtés les hystéries de Mesdames Bruni mères et filles finissent par agacer. Même la talentueuse Céline Salette n’arrive pas à insuffler la fraicheur nécessaire.
Un grain de folie supplémentaire aurait sans doute aidé le film pourtant sélectionné en catégorie officielle à Cannes… On passe un moment agréable toutefois et on finit même par s’émouvoir de l’abattage d’un arbre…