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Entrevue avec Pascal Plante : Les chambres rouges

C’est avec la productrice du film Dominique Dussault que l’on a entendu parler du phénomène sociologique des groupies de tueur en série.. On se questionnait des années avant le travail d’écriture : « mais qui sont ces femmes ?». On se disait que ce serait des personnages intéressants, qu’il faudrait essayer de les comprendre, que ce serait un contre point à presque tous les films de tueurs en série qui sont, soit à propos de l’enquête, soit le portrait du tueur lui-même. Dans un monde où le true crime est ultra populaire, on se disait que parmi les spectateurs, c’est tout à fait plausible que des gens de la vie ordinaire se rendent dans les salles d’audience.

Little Joe : Little to say (peu à dire)

Little Joe est un film d’observation des comportements (on sent l’école des premiers Haneke ici) mais Jessica Hausner ne réussit pas à dépasser cet esthétique pour atteindre un propos comme le réussit son mentor. La réalisatrice maitrise la forme, mais elle doit l’additionner à un propos porteur et plus consistant.

Happy end: je filme bien, ne t’en fais pas!

Depuis ses débuts Haneke n’a de cesse de questionner notre rapport à l’image. N’en déplaise à ses détracteurs, la demi-mesure est un concept inexistant chez celui qui orchestre systématiquement des œuvres calibrées au millimètre près par le biais d’un schéma narratif déroutant. C’est là où résident toute la maturité et l’intensité du travail d’Haneke pour amener subrepticement l’ignominie dans la comédie noire sans que les poncifs de sa rhétorique sublimée dans Funny games n’apparaissent outrecuidants