A l’occasion du festival de Cannes qui démarre cette semaine, voici venu le moment de revenir sur l’une des palmes d’or les plus « cultes » et par la même occasion l’éclosion d’un talent à l’état brut : Quentin Tarantino
Pour son second long-métrage (« Reservoir Dogs » avait déjà fait grandement parler de lui en 1992), le réalisateur américain se paie les acteurs Travolta, Willis, Keitel, Samuel L.Jackson et la futur grande Uma Thurman…Au moment de sa sortie (en 1994), aucun d’eux ne se doutait qu’il allait progressivement entrer dans l’histoire…Pourtant, voir les scènes de danse de Travolta/Thurman avec les mains en V devant les yeux ou Uma faisant une overdose, reste encore aujourd’hui de l’ordre du mémorable.
L’histoire :
Dans un café restaurant de Los Angeles, dans la matinée, un couple de jeunes braqueurs, Ringo et Yolanda (Tim Roth et Amanda Plummer), discutent des risques que comporte leur activité. Ils se décident finalement à attaquer le lieu, afin de pouvoir dévaliser à la fois l’établissement et les clients.
Deux truands, Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) et son ami Vincent Vega (John Travolta), qui revient d’Amsterdam, ont pour mission de récupérer une mallette au contenu mystérieux et de la rapporter à Marsellus Wallace (Ving Rhames), leur patron. Avant de commencer leur affaire, ils discutent de tout et de rien (les différences entre la vie en Europe et aux États-Unis, les hamburgers, le massage des pieds…) et Vincent confie à Jules que Marsellus l’a chargé de tenir compagnie à sa femme Mia (Uma Thurman) pour une soirée
Prêt de 18 ans, après, « Pulp Fiction » fait clairement partie de l’inconscient collectif.
Tarantino, comme bien souvent, joue ici sur la nostalgie d’un cinéma voué à disparaître…au travers de sa mise-en-scène mais aussi au travers un scénario parfaitement écrit (et surtout monté brillamment dans tous les sens) et encore et toujours une bande son qui reste dans les esprits.
Il est des films qui vous marquent à vie et « Pulp Fiction » en est un depuis la première scène de Hold-up jusque la fin.
L’ambiance vous marque longtemps et très vite vous criez au chef d’œuvre.
Si l’on retiendra « Pulp Fiction » à la filmographie de Tarantino, il conviendra de dire qu’en outre, ce dernier ne se sera, par la suite, pas reposé sur ces lauriers…. « Kill Bill I & II », « Inglourious Basterds » ou encore « Jackie Brown »…autant de films qui feront de Tarantino l’enfant terrible du cinéma américain…Déjà un mythe vivant !