Neuvième long métrage du réalisateur belge Lucas Belvaux. Encore une belle réussite ♥♥♥½
Clément, jeune professeur de philosophie parisien, est affecté à Arras pour un an. Loin de Paris et ses lumières, Clément ne sait pas à quoi occuper son temps libre. C’est alors qu’il rencontre Jennifer, jolie coiffeuse, qui devient sa maîtresse. Si la vie de Clément est régie par Kant ou Proust, celle de Jennifer est rythmée par la lecture de romans populaires, de magazines « people » et de soirées karaoké avec ses copines. Cœurs et corps sont libres pour vivre le plus beau des amours, mais cela suffira-t-il à renverser les barrières culturelles et sociales ?
Avouons le tout de go, il faut grandement apprécier l’univers du grand Lucas Belvaux pour plonger complètement dans son nouveau projet ; Si vous avez donc été troublé par 38 témoins ou complètement bluffé par sa trilogie, Pas son genre devrait aisément venir vous chercher. Pour les autres, de nombreux questionnements viendront alimenter votre inconscient (voir même votre conscient) et ce n’est pas si mal !
Oubliez donc le faut rythme du début, le premier karaoké qui semble durer une éternité, car Sieur Lucas sait ce qu’il veut : vous mettre en condition dans cette adaptation du roman éponyme de l’écrivain français Philippe Vilain.
A l’instar de Tirez la langue mademoiselle, Pas son genre opère une montée en puissance lente au niveau des émotions le tout porté par une très belle adaptation de scénario ; Comme à son habitude, Emilie Dequenne (qui remplace ici Sophie Quinton au pied levé) est parfaite et radieuse !
Seul petit regret ! C’est lorsque l’émotion est à son comble que le film s’achève…avec comme un gout de trop peu…