Oblivion

De la science fiction intelligente pour le premier blockbuster SF de 2013! ♥♥♥½

2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.

 

Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie « céleste » de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.

 

On vous avait prévenu, 2013 serait l’année de la science fiction. Outre les Comics, nombreux seront les films événements à gros budget traitant de SF cette année. Si The Host n’était qu’une mauvaise mise en bouche, « Oblivion » relève le défi proposant un long métrage intelligent à défaut d’être rythmé.

 

Deux ans après Tron Legacy (plastiquement maîtrisée mais qui manquait de substance scénaristique), Joseph Kosinski remet ça avec un film complexe qu’il conviendra de voir une seconde fois afin de pleinement en apprécier son écriture importante. Oui, au final, de nombreuses parts d’ombres ou d’invraisemblances demeurent mais le scénario, d’une complexité extreme, tente d’en expliquer le plus possible dans le temps imparti…malheureusement, la montagne était trop grosse à escalader et le spectateur ressort de la projection avec beaucoup de questionnement (rappelant par la même occasion Prometheus)

 

Pour pleinement apprécier cet « Oblivion », il faut en fait se laisser aller au sentimentalisme sur lequel surfe le film pendant plus de la moitié…C’est d’ailleurs ce même sentimentalisme qui affecte le rythme dans la première partie qui souffre de lenteurs évidentes malgré une présentation des enjeux et des paysages d’une grande beauté. Plastiquement, c’est très réussi, tant dans l’habitat discrètement futuriste que dans le décor de terre dévastée : On dit merci à l’oscarisé Claudio Miranda (Life of Pi) pour l’occasion!

 

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Peu d’action en fait malgré une scène de course poursuite entre vaisseaux calquée sur le Captain Eo de Coppola.

Mais le plus gros problème du film c’est en fait sa bande annonce qui en montre beaucoup trop. Résultat, le spectateur a toujours une avance sur les actions à venir; lorsqu’il ne se débat pas avec le jeu épouvantable de Kurylenko….Car cette dernière en fait des tonnes dans le pathos rappelant par la même occasion combien Cruise se fond dans le décor.

 

Oblivion est au final un film prévisible (merci la BA) et lent (malgré la bande son volontairement angoissante) mais qui sait surprendre pleinement le spectateur entre deux moments pathos (ma femme, ma terre, mes plante…).

S’il n’est pas dénué de défauts, il vaut toutefois un visionnement (voir un second) et d’apprécier pleinement les merveilles de beauté futuriste.

 

 

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