Les combattants

La Love Story 2.0 ♥♥♥♥♥

Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille…
Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu’où la suivre alors qu’elle ne lui a rien demandé ?
C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.

 Les combattants est le premier film de Thomas Cailley. Il fait partie d’une nouvelle génération de jeunes réalisateurs français (avec Céline Sciamma, Rebecca Zlotowski ou encore Justine Triet) qui a quelque-chose à dire et trouve une forme très différente dans sa réalisation, de ce qu’on a l’habitude de voir : Ultra-moderne, Les combattants, se regarde avec une certaine fascination tellement sa forme interpelle. A la douceur de son personnage masculin (Kevin Azais) s’oppose la rudesse de son personnage féminin… Le principe des contraires qui s’attirent, rien de nouveau sur la planète terre me direz-vous ? Pourtant c’est en incarnant un personnage ultra-antipathique qu’Adele Haenel réussit à le rendre attachant. En effet, la jeune comédienne récemment césarisée pour son second rôle dans Suzanne, laisse complétement aller son naturel devant la caméra de Thomas Cailley.

Le film pourrait très vite tourner en rond si le scénario n’était pas ficelé et balancé idéalement entre les genres. Il suffit de se laisser interpeller par la bande annonce pour se sentir attiré fortement :  Thomas Cailley dont le court métrage Paris Shanghaï avait déjà été acclamé en 2011, et qui tourne en famille (le directeur photo n’est autre que son frère), semble promis à un brillant avenir lorsqu’on sait que le film a obtenu 3 prix à la quinzaine des réalisateurs cet été à Cannes…

 

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