Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Ou les péripéties d’un centenaire faisant le bonheur des uns et le malheur des autres… ♥♥♥♥« Alan Karlsson, homme ordinaire au destin extraordinaire, qui a connu la guerre et rencontré les personnalités les plus influentes, est sur le point de fêter ses 100 ans. Alors que les infirmières de sa maison de retraite, dans laquelle il s’est retrouvé enfermé malgré lui après avoir commis un petit forfait, s’affairent à préparer son gâteau d’anniversaire, avec comme il se doit 100 bougies. L’homme décide de s’enfuir par la fenêtre et de partir le plus loin possible sans savoir où il va. Il y fera la connaissance d’un autre vieillard et se retrouvera poursuivi par des redoutables gangsters à qui il a subtilisé sans le savoir une valise contenant 50 millions de couronnes. »

The Hundred-Year-Old Man Who Climbed Out the Window and Disappeared (en français Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire) est une comédie complétement loufoque mettant en scène un panel de personnages originaux, attachants et complétement décalés. Tiré du roman éponyme de Jonas Jonasson, ce film est complétement décalé et vraiment surprenant, tant par son histoire que par sa mise scène. Le scénario est assez simple, un centenaire complétement banal s’enfuyant de sa maison de retraite et qui va vivre, malgré lui, une aventure hors du commun. Les personnages qu’il rencontre sont vraiment incroyables, entre l’éternel étudiant de 35 ans, la dresseuse d’éléphant ou encore le cinquantenaire bon vivant, tout le monde y trouve son compte. Les répliques fusent tout du long, les situations sont complétement loufoques et parfaitement en adéquation avec la trame du film. Le rôle principale a été confié à l’excellent Robert Gustafsson, qui nous livre ici une parfaite interprétation d’Allan Karlsson vieux, mais jeune aussi. Et oui, une bonne partie du film nous dévoile (sous forme de flash-back) l’incroyable vie de ce centenaire au caractère bien trempé. On y découvre avec dérision la passion du Général Franco pour la danse, le frère jumeau d’Albert Einstein (qui, lui, n’est pas une lumière), la création de la bombe atomique… Je n’en dirais pas plus ! Le réalisateur Felix Herngren a parfaitement mélangé Histoire, gangsters et problèmes sociaux, le tout en maniant avec brio humour absurde et blague potache. Bref le spectateur s’amuse, se détend et passe un excellent moment devant ce film qui, évidemment, gagne à être connu.

Coup de cœur Fantasia !

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