Grand départ

Le créateur de Clara Sheller passe au septième art…Bof ♥♥

Entre la figure écrasante d’un frère cyclothymique, et celle d’un père atteint d’une folie neurodégénérative aussi drôle qu’inquiétante, Romain ne peut plus se contenter d’être celui qu’il a toujours été : le garçon qui fait ce qu’on attend de lui sans broncher. A l’aube de la trentaine, il est grand temps qu’il affronte enfin son père cinglé, son frère cynique, et ses propres tendances à refouler ses émotions et sa sensibilité, pour réussir à assumer pleinement sa normalité…

Nicolas Mercier, ancien scénariste de Sous le Soleil et créateur de la série (déjà meilleure) Clara Sheller, passe à la réalisation au septième art avec ce Grand Départ.  S’il était capable d’avoir fait du très bon boulot avec Anne Fontaine sur Mon pire Cauchemar, ici, l’écriture, plombante, n’aide jamais le spectateur à entrer dans le sujet…Les répliques oscillent entre le grave et le sarcastique et ni l’interprétation, ni la direction d’acteurs ne créent une empathie suffisante à aimer l’histoire.

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Le rôle principal proposé initialement à Guillaume Canet échoue finalement à Pio Marmaï qui semble avoir bien du mal à confirmer les espoirs placés sur lui depuis Le premier jour du reste de ta vie. Même un grand monsieur comme Eddy Mitchell est parfois dirigé de manière étonnante.

Ajoutons à cela une réalisation qui s’essaie dans des exercices de style plutôt mal intégrés (surtout au niveau des transitions) et vous obtiendrez un film français mineur de seconde zone. Dommage !

 

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