Du 23 au 26 novembre aura lieu la première rétrospective consacrée au cinéaste François Delisle spécialement au cinéma Excentris.
David Lamarre, actuel responsable de la programmation a par ailleurs annoncé qu’en cumulant les fonctions de « producteur, scénariste, monteur, directeur photo et réalisateur, il s’assure que ses créations portent sa griffe ».
Nous avons rencontré le cinéaste afin de discuter de sa filmographie.
Les films suivants seront présentés :
- Ruth (1994) avec Ariane Frédérique, Frédéric Teyssier, Emmanuel Bilodeau, Micheline Lanctôt, Gaétan Nadeau, 70 min. Lundi 23 novembre à 19
- Le bonheur c’est une chanson triste (2004) avec Anne-Marie Cadieux, Frédérick De Granpré, Miro, 84 min. Mardi 24 novembre à 19h
- Toi (2007) avec Anne-Marie Cadieux, Marc Béland, Laurent Lucas, Raphaël Dury, Jean-François Casabonne, Ève Cournoyer, Marie-France Lambert, Michèle Rossignol, 87 min. Mardi 24 novembre à 21h
- 2 fois une femme (2010) avec Evelyne Rompré, Marc Béland, David Boutin, Étienne Laforge, 94 min. Mercredi 25 novembre à 19h
- Le météore (2013) avec Noémie Godin-Vigneau, Dany Boudreault, Brigitte Pogonat, 85 min. Mercredi 25 novembre à 21h
- Chorus (2015) avec Sébastien Ricard, Fanny Mallette, Geneviève Bujold, 96 min. Jeudi 26 novembre à 19h
De quoi François Delisle, cinéaste, est le nom :
« Je ne veux pas faire du cinéma de divertissement, parce que pour moi c’est une forme de nihilisme délictueux, une forme d’abandon face à notre destin et face aux défis de l’humanité. »
« En fait, je n’ai jamais vu mes films comme relevant du cinéma réaliste. Je suis toujours déçu quand on aborde mes films sous cet angle. Pour moi, ils émergent du fantasme. »
« J’aborde peut-être des sujets de société, mais mon regard n’est certainement pas sociologique. En fait, au départ, je m’intéresse à des expériences courantes, communes à beaucoup de gens, mais je les cristallise dans des situations extrêmes. »