Que faire de ce film si ce n’est de le planquer rapidement au fond d’un tiroir… ? La réponse tient en quatre lettres : RIEN ♣
Oskar est convaincu que son père, décédé lors des attaques du 11 septembre sur le World Trade Center, lui a laissé un ultime message dissimulé quelque part dans la ville. Se sentant délaissé par sa mère en deuil et guidé par un esprit bouillonnant qui refuse de croire en ce qu’on ne peut observer, Oskar part explorer New York à la recherche d’une serrure, celle-là même qui correspondrait à une clé mystérieuse trouvée dans le placard de son père. Son voyage dans les cinq boroughs lui permet de dépasser son propre chagrin pour acquérir une meilleure compréhension du monde observable qui l’entoure…
Ce qui dérange le plus avec ce film c’est qu’il file droit dans le mur de par son souhait délibéré de chercher à émouvoir…Ami du pathos bienvenue, venez découvrir Sandra Bullock pleurnichant et Tom Hanks (dont c’est décidément l’année avec Larry Crown !!!) initiant un enfant intelligent mais légèrement irritant.
Commençons par l’unique attrait du film : Son personnage principal…Thomas Horn est impeccable dans son rôle de garçonnet surdoué…Son énergie sauve définitivement le film de la noyade complet.
Pour le reste, en revanche c’est moins évident !
Le film jouit d’une réalisation plus que correct… (toutefois léchée). Les effets de style lui donnent même parfois un effet modernisant. Malheureusement l’ensemble traine en longueur et la fin voit finalement le soufflet retomber complètement. Évidemment c’est un message philosophique du genre « ce n’est pas le résultat qui importe mais le chemin » … (façon Coelho)…mais il faut avouer que l’attente créé par le début du film laisse une grosse frustration.
En outre 2 heures dix de récit pour finalement terminer de cette manière….Tout ça pour ça !
Finalement résumable en quatre mots :
Extrêmement irritant et incroyablement long !