The Dark Knight Rises

Un Blockbuster épique et spectaculaire venant conclure la trilogie de Nolan qui confirme son rang de réalisateur « moderne » le plus talentueux de l’ère 2000.♥♥♥♥
A la mort de l’ex-procureur Harvey Dent, devenu le redoutable Double-Face, Batman décide d’endosser les crimes commis par celui qui un jour fut son ami. Il le fait pour que le public garde une bonne image d’Harvey Dent, l’image de celui qui avait si bien combattu le crime avant de devenir lui-même un dangereux criminel. Selon Batman, décrédibiliser Harvey Dent, reviendrait à décrédibiliser toute la lutte contre le crime. Il accepte donc de porter le chapeau, et est chassé de Gotham City par les autorités. Seulement, huit ans plus tard, le commissaire James Gordon est aux prises avec un criminel de guerre, Bane. James Gordon ne va avoir d’autres choix que de faire appel aux services du Chevalier Noir. C’est le moment que Selina Kyle, alias Catwoman, choisit pour s’infiltrer chez Bruce Wayne afin de voler le collier de perles de sa défunte mère. Seulement, Selina ignore tout de la double identité du milliardaire devenu justicier.
Oh Mon Dieu ! Ils ont tué Batman !
Quelle manie, à l’heure actuelle, ont les producteurs et réalisateurs de vouloir à tout prix créer des Trilogies… Pas plus malin que les autres, Christopher Nolan clôt son œuvre de manière théâtrale et grandiloquente laissant tout un ensemble de fans orphelins et tristes.
Étant personnellement un grand admirateur des deux Batman de Burton, il était toujours assez délicat de déceler dans cette nouvelle version du chevalier noir le même génie que l’ensemble du monde semblait vouloir lui accorder. Admettre que Batman pouvait être autre chose que ce justicier féerique aux jouets et aux rivaux clownesques serait alors un long et difficile combat.
Aussi lorsqu’on sort harassé de The Dark Knight Rises, on se dit que c’était sans doute le souhait de Nolan : Film d’une densité et d’un rythme incroyable, il laisse peu de temps au spectateur de prendre sa respiration. Le problème est que, même sur 2h44, cela fonctionne ! Comme dit l’adage : « Nous aurions adoré détester ! »
Batman n’est plus dans l’imaginaire de l’enfant que nous étions, il est désormais réel… et mortel !
S’il vit toujours à Gotham City, la ville a étrangement des allures de New York et son alliance avec Catwoman (alias Anne Hattaway) est rendu plus frontale que dans l’œuvre de Burton.
Réalisme toujours avec des enjeux internationaux (arme atomique, crise financière et autre …) auxquels Bruce Wayne (clairement au second plan dans cet ultime opus) se doit de remédier.
La réalisation est brillante (la ville qui s’effondre de ses entrailles est saisissante sans parler des courses-poursuites dans un Ghotam mis à feu et à sang).
Les sept personnages principaux sont tous excellant. Même Anne Hattaway, qui avait la lourde tâche de reprendre le rôle de Michelle Pffeifer, s’avoue convaincante et vient ponctuer le film de douce fraîcheur ironique. Si Marion Cotillard est plus en retrait, la justification de son rôle prend tout son sens dans la dernière demi-heure (et ce malgré les railleries sur l’une de ses scènes)
Le final enfantant le successeur de la chauve-souris retire un léger goût d’amertume d’avoir laissé partir son super héro…
Le roi est mort, vive le roi !

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