Antboy

Antboy du danois Ask Hasselbalch (♥♥♥½), l’une des figures ‘obligés’ du dernier Festival International du Film pour Enfant de Montréal, réussi là où aucun film américain, pour qui cela devrait n’être qu’un exercice de routine, est parvenu à s’imposer. 

Pelle, 12 ans, a l’impression d’être une fourmi, une fourmi invisible à milieu d’une immense fourmilière. Personne ne le remarque, il n’a pas d’ami et la belle Amanda, dont il est amoureux, l’ignore complètement. Un après-midi qu’il tente de fuir les dure-à-cuire de l’école, il se fait mordre au cou par une araignée génétiquement modifiée par une chercheur-fou. À l’instar de Spider-Man qui se fait mordre par une araignée, Pelle développé des super-pouvoirs similaire à ceux de la fourmi, marcher sur les murs, soulevé 50 fois son poids… Lorsque la belle Amanda se fait enlever par le savant-fou, la sœur de la kidnappée demande l’aide de Antboy.

Les codes du films de genres sont respectés, le gars «normal» devenu extra-ordinaire, un antagoniste qui puise sa force à même la source que le héro, une remise en question, des plans, comme on en voit dans Spider-Man, de l’intérieur du métabolisme qui se modifie génétiquement, même le générique d’ouverture rappelle ceux des films de Marvel ou DC comics, il n’aurait manqué que la séquence post-générique qui est rendu obligatoire dans les films des deux franchises. Antboy réussit là où Big City de Djamel Bensalah, sorti en 2007, échouait, c’est-à-dire de prendre un univers hyper-codifié, les films de Super-héros pour Antboy et les western pour Big City, et le modifier légèrement afin de devenir un univers enfantin. Dans Big City, c’était trop, voir une fillette habité dans un costume que Marlene Dietrich aurait porter dans Destry Ride Again, c’était plutôt de mauvais goût, alors que l’univers des super-héros, on en voit déjà souvent avec des adolescent (Kick-Ass) alors la transition est presque naturel.

Dès les premières scènes, on voit que le films n’a pas le budget que Marvel peut avoir lorsqu’il produit un film, mais malgré cela le tout est plus que convaincant. Le réalisateur qui signe ici son premier long-métrage réussit grandement sont pari. Quand on y pense, il est plutôt surprenant que jamais les américains n’aient réussit quelques choses de la sorte, une tentative avait été réalisé avec Zoom: Academy for Superheroes de Peter Hewitt et à quelques reprises Robert Rodriguez a également tenté de parodier et infantiliser le genre, mais au comparatif, le film de Hasselbalch sort vainqueur.

Laurent

**class!K**

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