Une voix, 1001 personnalités : On jase doublage avec Violette Chauveau

Malgré cette période de pandémie dans laquelle nous avons pris tendance, plus que d’habitude, à nous réfugier dans les chaleureux bras numériques d’internet, mon devoir de rédacteur a su vaincre un possible épisode de relâchement pour vous offrir un nouvel article. Ainsi, j’ai eu la chance de m’entretenir – via les voies téléphoniques, parce que se rassembler dans la situation actuelle, c’est NON – , avec Juliette Lewis, Anna Faris et Winona Ryder.

 Bon. Derrière vos écrans, je vous entends déjà me traiter de menteur. Puis effectivement, je vous aurais menti à moitié.

 En fait, j’ai eu le plaisir de discuter avec Violette Chauveau, comédienne et doubleuse de films, qui prête couramment sa voix aux actrices mentionnées ainsi qu’à plusieurs autres, et ce, pour le plus grand bonheur des spectateurs francophones. Ayant plusieurs questions me trottant en tête concernant l’industrie du doublage et sur son expérience dans le domaine, je n’ai pas tardé à lui demander comment s’est déroulé son arrivée dans le milieu.

Violette Chauveau : Alors moi j’ai étudié au conservatoire d’art dramatique de Montréal. Je suis sortie en 1986. Donc ça fait un bout de temps [Rires].  Je suis entrée au conservatoire très jeune, quand même. Et dès que je suis sortie, par rapport au théâtre, j’en ai fait assez rapidement. Ce qui a été très agréable, c’est que j’ai pu entrer dans le milieu du doublage. Et le doublage, sans vouloir être pratico-pratique, ça assure un certain revenu, ce qui est bien quand on commence comme jeune comédienne. Et aussi, c’est que ça garde l’instrument en forme, si on peut dire. Parce qu’il faut que la diction soit en forme. Faut être alerte, c’est de la lecture à première vue, il faut interpréter… Et j’ai une chance inouïe, parce que j’ai commencé avec une audition pour Le Magicien d’Oz, et c’était 52 épisodes à faire, pour la petite Dorothée.

 On m’a vue dans des auditions du Quat’Sous.  Ce sont des auditions que tous les étudiants des écoles font, devant différents metteurs en scène, des agents de casting, etc. Puis, y’a une agente de casting qui m’a vue dans une scène du Quat’Sous, dans laquelle je passais d’une voix grave à une voix plus jeune. Et elle m’a demandé si je voulais venir passer l’audition pour son chum de l’époque qui s’appelait Vincent Davy, il a fait beaucoup de doublage lui-même et de la direction. J’ai passé l’audition pour la petite Dorothée, et ça a été assez extraordinaire comme expérience, parce qu’il me manquait quelques crédits, pour faire du doublage à l’Union des artistes, il faut être membre. J’ai travaillé les étés comme comédienne, mais il me manquait à peu près quatre permis. Ça en prend trente pour travailler en doublage ou en publicité.

M. Davy m’a dit que j’avais le rôle si j’étais membre de l’Union, parce que sinon ils ne pouvaient pas me prendre. Donc j’avais une semaine pour me trouver quatre permis…

L.P : Oh..!

V. C : Je courais comme une folle parce que je voulais absolument ce contrat-là. J’ai appelé un peu partout pour savoir si je pouvais faire une figuration à la télé, un petit rôle d’une phrase dans un film… Et j’ai réussi à avoir mes permis. C’est assez surréaliste. J’ai commencé en studio le lundi avec la crème de la crème, qui étaient Jacques Lavallée, Anne Caron, Ronald France, Vincent Davy… Donc y’avait beaucoup de gens qui en faisaient depuis des années, puis moi j’étais la petite jeune qui commençait. J’étais terrorisée, mais en même temps super, super excitée. J’ai été très chanceuse parce que ça, ça m’a formée. J’ai été formée par Vincent Davy. Et ensuite, comme j’ai commencé avec un 1er rôle, on n’a pas hésité à me donner d’autres 1er rôles. Donc j’ai été très, très chanceuse. Ensuite j’ai fait beaucoup de séries pour les jeunes. Ma voix faisait très ado, j’en ai fait pendant des années.

Est-ce que vous pourriez m’expliquer comment se déroule une session de doublage en studio ?

V.C : Il faut dire que, quand j’ai commencé, à l’époque, on avait beaucoup plus de temps pour regarder les boucles. Les boucles, c’est une séquence du film, qui va durer quelques phrases. Donc on avait vraiment le temps de les regarder au moins deux, trois fois avant d’enregistrer. Aujourd’hui, l’industrie a beaucoup changé. On regarde une fois, puis on enregistre tout de suite. Il faut être quand même très alerte, et il faut être bon en lecture en première vue.

Ce qui arrive, c’est qu’il y a un texte qui défile en haut. On appelle ça la bande rythmo, et il y a une barre à la verticale. Chaque fois que le texte touche à la barre, il faut dire le mot, et c’est synchronisé avec les lèvres du comédien en anglais. Donc, quand on dit le texte en français, si par exemple il y a des sons qui sont plus touchy, il y a des codes. Quand il y a une inspiration, par exemple, il y a une flèche qui indique que c’est une inspiration, donc elle est vers le haut. Quand elle est vers le bas, ça veut dire qu’on expire. Il y a des codes aussi pour la bouche ouverte, la bouche fermée… Et souvent, le défi en anglais et en français, c’est d’arriver à mettre des labiaires sur des labiales, « M », « N », « P », etc. Parce que s’ils prononcent un « M » en anglais, bien ce serait mieux qu’il y ait un « M » en français, ou un « N ». On arrive à tricher comme ça. Donc on regarde la boucle une fois, et ensuite on l’enregistre. Si elle est bonne on la garde, sinon on la refait. Puis après, on écoute la séquence suivante.

On peut travailler à une personne au micro, ou on peut travailler à deux. Puis quand il y a des ambiances – comme les grosses scènes de groupes qu’on voit dans les films -, on travaille à plusieurs micros, donc plusieurs ensembles. C’est plus agréable de travailler à deux quand il y a des scènes à deux, parce qu’on a vraiment l’impression de s’écouter et de se répondre pour de vrai.

L.P :  Ça semble assez touchy, en effet. Puis comme vous disiez, avec l’évolution des méthodes en studio, ça doit être d’autant plus difficile pour la relève, qui commence à faire du doublage, contrairement à ceux qui sont dans l’industrie depuis longtemps et qui ont eu la chance de pouvoir réécouter les bandes plus souvent ?

V.C : C’est sûr que si la personne n’a pas saisi et que ce sont des grosses boucles – comme on dit, il y a des grosses scènes d’émotion, tout ça -, on peut la refaire écouter. Mais disons qu’en général, ça va beaucoup plus vite qu’à l’époque. Donc aujourd’hui il faut être très, très rapide, quand même. Et puis il y a des cours de doublage qui s’offrent maintenant, aux jeunes qui finissent les écoles de théâtre et qui ont une formation. Même l’Union des Artistes offre des stages de doublage. Dans certaines écoles, au conservatoire, y’a des stages aussi. Ce n’est pas parce que t’es un très bon comédien et que tu as une formation que, nécessairement, tu vas être tout de suite habile au doublage. Il y a des comédiens que je connais qui sont formidables, mais qui ne sont pas bons en lecture à première vue. Il faut quand même qu’ils la pratiquent s’ils veulent faire du doublage, qu’ils travaillent. Puis au niveau de la diction aussi, parce qu’il faut avoir une diction impeccable au départ.

Photo: Radio-Canada

D’un point de vue plus personnel, est-ce qu’il y a un recul plus grand quand on prête sa voix à un comédien ? Dans le sens où, est-ce que vous pourriez prêter votre voix à un personnage que vous-même, vous n’auriez pas voulu interpréter en tant que comédienne ?

V.C :  Oui, ça peut arriver effectivement, parce que… des fois il y a des films que je trouve excellents, et c’est un pur bonheur de les doubler quand ce sont de bonnes comédiennes. Mais quand y’a des films qui sont poches, j’fais comme : « Oh mon Dieu, j’aurais pas aimé ça jouer là-dedans » [Rires]. Mais on essaie quand même d’être le plus honnête possible, pis de faire la meilleure job pour rendre le meilleur produit possible.

De doubler des comédiennes qui sont bonnes, c’est vraiment agréable, parce qu’on apprend aussi au niveau du jeu, on observe. Y’a des comédiennes que j’ai doublées souvent, comme Toni Colette, ou Juliette Lewis, puis Anna Faris. Anna Faris je l’ai tellement doublée souvent, c’est vraiment agréable parce que je commence à la connaître. J’ai l’impression de connaître sa respiration, son souffle, la façon qu’elle va ouvrir sa bouche…

Faire du doublage, on dit souvent que c’est de dire juste et vrai dans un rythme qui est faux. Parce que c’est un rythme qui n’est pas le nôtre, qui est imposé par la comédienne qui est devant. Je trouve ça assez rigolo. Mais c’est très ludique, j’adore faire ça.

L.P : J’imagine. Et je tiens à le préciser : votre doublage d’Anna Faris, c’est du bonbon auditif.

V.C : [Rires] Merci! Elle est très drôle, très sympathique.

Anna Faris dans The House Bunny (Fred Wolf, 2011)

Il y a des comédiens de doublage qu’on voit aussi à la télévision, au théâtre, etc. Vous faites partie de ces gens-là. Mais il y en a également qui se consacrent principalement au doublage, souvent pour des raisons d’anonymat, selon ce que j’ai pu lire ou entendre. Vous qui connaissez les deux côtés de la médaille, quelle vision vous avez de ça ?

V.C : En fait, c’est vrai qu’il y en a qui ont décidé de faire du doublage parce qu’ils veulent rester dans l’ombre. Mais il y a certains comédiens aussi qui n’ont pas eu le choix parce qu’ils ne sont pas arrivés à travailler comme ils le voulaient comme comédiens. On retrouve toute sorte de monde en doublage. Y’a des gens qui sont là parce qu’ils veulent vraiment seulement être doubleurs. Puis c’est très agréable de travailler avec eux, parce qu’ils sont bien à leur place. Puis des fois, il y en a d’autres qui sont là parce qu’ils n’ont pas le choix.

Ce que je pense de ça ? Comme dans tout, y’a du bon et du pas bon. C’est-à-dire qu’il y a des doubleurs qui font juste ça, qui sont fabuleux, puis qui sont toujours dans la vérité, dans le jeu. Y’en a d’autres qui font juste ça et qui tombent dans le piège de faire de la voix seulement. Donc, qui font des effets de voix au lieu d’interpréter avec leurs tripes. Personne n’est à l’abri, on peut tous tomber dans nos tics, même au théâtre ou à la télé. Donc il faut toujours être vigilant, peu importe ce qu’on fait.

L.P : Au niveau de l’anonymat, est-ce que c’est quelque chose qui vous dérange, le fait qu’on pourrait vous reconnaître derrière le micro ?   

V.C : Non, pas du tout. Il y a des personnages que j’ai doublés, c’est évident pour certaines personnes que c’est moi. Puis y’en a d’autres que j’ai doublé, qu’on m’a dit : « Hein ! C’est toi qui a fait ça ? Je savais pas ! ». Parce qu’on peut changer complètement notre voix. Mais non. Ce que je veux faire, moi, c’est rendre le film le meilleur possible. Si c’est le plus fidèle possible, puis que c’est une comédie puis que les gens rient, tant mieux. Puis si c’est dramatique et que les gens sont émus, tant mieux. C’est ça que je veux. Si on me dit : « Ah, j’ai reconnu ta voix, puis c’était pas de la belle job », ça m’intéresse moins [Rires].

Une question qui me rend vraiment curieux : En tant que doubleuse, quand vous consommez du cinéma, êtes-vous plus du genre à le regarder en version originale, ou bien en version doublée, dans laquelle vous risquez de vous reconnaître, ainsi que vos collègues ? Ça doit être spécial, quand même!

V.C : C’est sûr que quand je vois des films, je suis plus quelqu’un qui va les consommer en anglais parce que je suis parfaitement bilingue. Mais des fois, pour le plaisir d’écouter le travail des camarades ou mon travail, ça m’arrive de l’écouter en français aussi. Donc, les deux.

Depuis en certain temps, en faisant des recherches, on constate que le doublage au Québec a connu, surtout récemment, des obstacles. Corrigez-moi si je me trompe, mais j’ai l’impression qu’il y a de moins en moins de séries et de films qui sont doublés ici. On se retrouve très souvent avec des versions françaises de France.  J’avais aussi lu un article qui parlait notamment de diminution de salaire chez les artistes doubleurs. Comment vous vivez ça ? Et si c’est chose du passé, craignez-vous toujours pour l’industrie ?

V.C : Absolument, je crains pour l’industrie. Y’a quelques années, effectivement, on a dû casser nos prix à l’Union des Artistes. On a dû diminuer nos salaires pour pouvoir récupérer une partie du marché à l’international. Parce qu’en fait, il y a eu de plus en plus de doublages qui se sont fait en Belgique, dans de nouveaux studios. Il y a des studios qui ont même ouvert en Espagne, où des comédiens français prenaient le train et allaient faire du doublage pour des versions françaises, parce que les studios en Espagne coûtaient moins cher.

Donc il y a une guerre de prix et une guerre de doublage depuis des années, par rapport aux pays francophones, et à la France surtout, au départ. Mais ces dernières années, c’était la Belgique qui avait commencé à en faire plus. Donc oui, c’est vrai que c’est très fragile, puis qu’on est vraiment menacé de perdre cette industrie-là. Absolument.

Pour les américains, des fois, c’est pas logique pour eux. Ils se disent que l’on parle tous français, alors pourquoi faire deux versions françaises différentes. Y’a ça, mais on avait des lois, au Québec, par exemple, pour les publicités. S’il y a des publicités qui sont faites ici, bien ça doit être absolument des versions québécoises qui sont doublées, et non des versions françaises. Pour protéger les artistes d’ici. Mais oui, c’est très fragile, et puis ça peut nous échapper n’importe quand.

L.P : Donc, il faut se croiser les doigts, et promouvoir le doublage fait au Québec.

V.C : Absolument. Puis pour nous défendre, quand même, on est plus proches des américains. Quand c’est des films américains, par exemple, qui parlent de sports, de baseball, ou n’importe quoi, on connait plus les termes. Ça nous ressemble plus qu’en France, où en emploie pas du tout les mêmes. Donc culturellement, on est plus proche des américains, alors y’a aucune raison qu’on ne fasse pas le doublage ici, je trouve.

Le studio VSI, à Paris

Pour terminer ça en beauté, quelques questions à potins… Un personnage ou une comédienne que vous aimez particulièrement doubler ?

V.C :  Toni Colette. Parce que c’est une grande actrice, et parce qu’elle se métamorphose. Moi ce que j’aime chez une comédienne, c’est quand elle arrive à se métamorphoser puis à nous proposer des interprétations très diverses de personnages. Donc elle, j’adore la doubler. Puis Anna Faris, parce qu’elle est vraiment trop sympathique, et c’est toujours drôle les rôles qu’elle fait.

L.P : Ça m’aurait étonné qu’elle ne sorte pas du lot, celle-là!

V.C : [Rires]. Mais c’est sûr qu’il y en a plusieurs que j’aime. J’aime beaucoup Juliette Lewis aussi. Parce qu’elle est complètement folle [Rires].

L.P : Absolument, dans le bon sens du terme!

V.C : Dans le bon sens du terme, absolument.

Votre meilleure expérience de doublage, s’il y en a une ?

V.C : Y’en a plusieurs. Mais il y en a une qui me vient à l’esprit… J’avais doublé, dans Dracula, Winona Ryder. C’est Daniel Lesourd qui avait fait la direction de plateau, et je travaillais avec Guy Nadon, qui est un grand comédien, qui faisait un des personnages. Il est tellement extraordinaire comme comédien que j’avais vraiment l’impression de jouer la scène avec lui. L’écoute était fabuleuse, on se répondait vraiment. Ça a été vraiment un des moments où j’ai fait : « Wow, le doublage peut être aussi bon que ça ». C’était très facile de doubler parce que j’avais un comédien fabuleux devant moi.

Bram Stoker’s Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Est-ce que vous avez une pire expérience de doublage ?

V.C : J’essaie de me rappeler… Ça m’est arrivé, d’arriver en studio, sans trop savoir dans quoi je m’embarquais, puis on m’a dit : « Ah, bien, y’a des scènes un peu osées, de lit et tout ça ». Puis évidemment, je me retrouve dans un film genre Bleu Nuit, ou je sais pas trop quoi… on pense à Bleu Nuit … Mais c’était pas la pire expérience parce que j’ai beaucoup ri [Rires].

L.P : … Mais ça prend par surprise!

V.C : C’est ça. C’était vraiment inusité comme affaire. Mais comme pire expérience, c’est quand les textes sont très, très, très mal écrits, traduits très, très rapidement… Parce qu’un bon doublage, il faut que le texte soit bien écrit. Sinon, nous, on doit réparer le texte. C’est-à-dire qu’on doit apprendre des phrases par cœur en studio et les placer, en plus, sur les lèvres de la personne au bon moment. Donc on doit faire la job de traducteur, d’adaptateur et d’interprète en même temps, pour que ce soit bon.

L.P : Une réécriture de dernière minute, vraiment.

V.C : Oui. C’est vraiment pas des conditions idéales. J’veux dire, quand c’est bien écrit, c’est tellement facile de jouer. On a juste à se concentrer sur le jeu. Sinon, on doit patcher toutes les failles et toutes les erreurs. C’est moins agréable à faire.

Quelque chose que vous aimeriez rajouter ?

V.C : Je ne crois pas… Ah oui! Ça m’est arrivé aussi de doubler en français des comédiennes françaises.

L.P : Ah ?

V.C : J’ai déjà doublé Isabelle Adjani, qui ne pouvait pas venir se post-synchroniser dans Les Diaboliques, la version refaite, et j’ai aussi post-synchronisé Sophie Marceau dans Braveheart, qui sont deux comédiennes françaises. J’ai passé des auditions, et elles écoutaient les textes et approuvaient les voix qui allaient les remplacer. Donc c’est assez amusant comme anecdote parce que j’ai doublé deux comédiennes françaises qui parlent français.

L.P : Et elles ont approuvé votre voix ?

V.C : Oui! Et il fallait que je fasse du voice match avec certaines affaires qui étaient gardées. Donc c’était plutôt amusant à faire, c’était un autre jeu.

Sur ces croustillantes anecdotes s’est terminé l’entretien avec la comédienne à la voix volage. Encore une fois, un immense merci à Violette Chauveau pour son temps, sa vision ainsi que ses éclaircissements sur le milieu du doublage de films au Québec. En souhaitant que ces dires pourront également promouvoir cette industrie qui, comme nous l’a rappelé Violette, demeure fragile et peut nous échapper à tout moment.

 

Entretien effectué le 27 avril 2020.

 

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