Comment un film sur la boxe particulièrement anodin peut finir par vous scotcher devant l’écran…
Il y a de cela 4 ans, Darren Aronofsky faisait le choix cornélien de tourner « The Wrestler » et de produire « The Fighter » après que Brad Pitt et Matt Damon ont déserté les personnages principaux.
Au final, et sans retirer du tout les qualités du film de Box d’Aronofsky, je dois bien avouer que « The Figher » éclipse totalement ce « Wrestler » ♥♥♥♥
Micky Ward est un jeune boxeur dont la carrière stagne. Il va rencontrer Charlene, une femme au caractère bien trempé, qui va l’aider à s’affranchir de l’influence négative de sa mère, qui gère maladroitement sa carrière. Son demi-frère Dicky Eklund, lui, a connu la gloire sur le ring, il y a bien longtemps. C’était avant qu’il ne sombre dans la drogue, avant son séjour en prison. Mais ce dernier continue d’entrainer son frère…dans le but de ne pas le laisser finir comme un raté…(que lui est sans nul doute)
Micky Ward est un boxeur qui avait en lui le potentiel pour devenir un champion et qui, pour réussir, a dû choisir de meilleurs alliés : ne plus avoir sa mère (Melissa Leo) comme gérante et son demi-frère Dickie (Christian Bale) comme entraîneur.
Cette fois, c’est David O. Russel (Les rois du désert) qui se colle à la réalisation en privilégiant le portrait des athlètes aux réels combats de boxe. Tourné à la manière du cinéma indépendant américain…on se dit parfois qu’on est très proche des Precious et autre Buffalo 66…on vit alors dans une famille wasp trash d’un quartier ouvrier d’une ville du Massachussett (pourtant non loin de la magnifique Boston)
La qualité du scénario n’a rien à envier à la qualité de l’interprétation (Christian Bale méconnaissable & Melissa Leo impeccable dans son rôle de mère vacharde)