Space Station 76

Comédie rétro-kitch dans un vaisseau spatial des années 70 : Savoureux ! ♥♥♥♥

Le futur est là, mesdames et messieurs, et il a emmené avec lui toutes sortes de problèmes non résolus et de jargon psychologique bon marché. Bienvenue à bord de la station spatiale Omega 76, qui navigue à travers le cosmos tandis que les membres de son équipage naviguent à travers leurs relations dysfonctionnelles et leurs complexes profonds. Le chef du vaisseau, l’alcoolique Capitaine Glenn, est déjà perturbé par une aventure extraconjugale qu’il a eu et, à présent, il doit accepter le fait que son nouveau bras droit est une femme. L’arrivée de Jessica sur la station spatiale déclenche de nouvelles tensions et, figurez-vous, des sentiments. Misty, une épouse d’astronaute qui prend des pilules, éprouve du ressentiment face à la carrière prospère de Jessica et à l’attachement qui se développe entre sa fille négligée et la nouvelle membre de l’équipage. Pendant ce temps, le mariage sans amour entre Misty et le technicien Ted a envoyé ce dernier dans un nuage de fumée de pot et dans le lit de Steve, dont la femme Donna ignore qu’il la trompe. À travers tout ça, le robot du vaisseau distribue des médicaments ainsi que du bla-bla psychiatrique en canne. Est-ce que l’équipage de l’Omega 76 pourra préserver son unité alors qu’un astéroïde mortel fonce vers eux?

Enfilez vos collants, c’est le temps d’aller faire un tour dans les étoiles…

Au moment où les Guardians of Galaxy est sur toutes les bouches…et où chacun se contente d’applaudir les redites à la sauce Marvel, Pixar et autres saga, Space Station 76 apparait tel un ovni dans la galaxie des films américains méritants et au combien agréables : Une vraie bouffée d’air frais !

space station 76

Commençons par ce qui fait de Space Station 76 un objet délicat et vraiment d’importance : Sa direction artistique.

Recherchée au maximum à la fois dans son aspect visuel mais surtout dans son second degré permanent avec des références aux films de science-fiction des années 70, Jack Plotnick (acteur dans la série Buffy) livre une copie parfaite sur le plan visuel. Les personnages sont en outre parfaitement intégrés dans cet univers. Stéréotypés dans leurs comportements et  leurs facéties, les dialogues sont un délice surtout dans des seconds rôles à mi-chemin entre Dynastie et des soaps plus récents.

Liv Tyler signe un retour plutôt satisfaisant (pour ceux qui étaient restés au Seigneur des anneaux) sans trop en faire. Elle donne la réplique à Patrick Wilson, sorti des productions James Wan. C’est toutefois au-delà de leurs personnages que le spectateur trouvera le plus de satisfaction : Les seconds rôles (de la pin-up névrosée à la pochtronne dépassée) sont l’essence même du long métrage adaptée de la pièce de Jack Plotnick.

Seul petit bémol : un petit déséquilibre entre les personnages féminins forts et ceux masculins bien plus effacés… La scène culminante d’engueulade aurait d’ailleurs peut-être aussi mérité une plus grosse altercation…

Mais c’est bien peu  à redire pour un long métrage qui respire la fraicheur tant il est aux antipodes d’un certain cinéma stéréotypé actuel (blockbuster et compagnie). Une véritable surprise qui, on l’espère, ne passera pas inaperçu.

 

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