Quand je serai petit

Un film, doté de nombreuses maladresses, mais qui laisse songeur sur les enjeux de la vie…      ♥♥♥

À l’occasion d’un voyage, Mathias, 40 ans, croise par hasard un enfant qui lui fait étrangement penser à lui au même âge. Profondément troublé, il se lance dans une quête insensée sur les traces du petit garçon qui risque bien de bouleverser son existence et son équilibre familial … Et si l’on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ?        

L’exercice était vraiment casse-gueule. Car avec un aussi beau sujet de départ, et un scénario aussi bien écrit, le risque, pour Jean Paul Rouve, était soit de tomber dans le mièvre, soit dans le grossier…La probabilité que le film devienne un chef d’œuvre, compte tenu de la relative inexpérience de l’ancien Robin des bois à la réalisation, était donc plutôt minime…voir infime….

Le résultat est mi figue, mi raisin…ce qui, en soi, est déjà un compliment

Car oui, le tout semble plus calibré pour une production TF1 que pour la Mostra de Venise…oui cette affection exacerbée pour l’adagio témoigne du peu de subtilité de l’auteur…et oui, certains indices sont vraiment amenés de manière grossière….

Mais après un début lent et poussif à souhait…viennent les acteurs que Mr Rouve a dirigé avec grâce et affection.

Comme d’habitude, Miou Miou est excellente et même des rôles comme ceux de Claude Brasseur et Gilles Lelouche, prennent  tout leur sens…

On aurait aimé que le film se rapproche d’un univers plus « Mademoiselle Chambon » que « La  Délicatesse » (inutile de remercier la Franky Girl cette fois-ci).

Le résultat se laisse regarder….et apporte une certaine réflexion bienvenue.

L’unique conseil qu’on pourrait formuler à Jean Paul Rouve, serait de rechercher un petit plus loin la subtilité…

Avec son amour des acteurs…il le tiendra son chef d’œuvre !

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