Parce qu’en effet, même en se promenant dans tous les sens en termes de style cinématographique, de ton, de rythme et de musique, The Sweet East porte essentiellement les traits d’un coming of age, mais sur l’acide.
Le documentaire se vit comme l’aboutissement, à la fois aigre et brillant, d’un projet de longue haleine qui regorge de moments bijoux. Plus encore, il peint un portrait effrayant d’une époque marquée par la division et où toute l’action sociale perd son sens.
Bowie est omniscient, il traverse le temps et les époques, se parlant, grâce au montage, à lui-même à dix ou vingt ans d’écart.
Avec The Banshees of Inisherin, Martin McDonagh prouve que sa plume est toujours aussi aiguisée et confirme son statut de maître du tragi-comique.
À défaut d’aspirer à renouveler la sémantique du film d’horreur, Barbarian propose une catharsis bien menée, articulée par une technique souple et intuitive.
Dans ce documentaire à la présentation créative et à la joie contagieuse, l’histoire du Pez Outlaw Steve Glew est révélée au grand public dans toute son excentricité.
Voilà maintenant plus d’une semaine que le Festival Fantasia bat son plein. Retour sur les titres les plus intéressants de cette ouverture.
Du cinéaste Kogonada, After Yang est une étude sur le deuil et la mémoire et leurs effets auprès de ceux et celles qui doivent survivre à la perte d’un proche.