Nouvel opus de Mme Pitt (après l’insipide Unbroken l’an dernier) autour d’un couple en crise. Le sud de la France, les années 70…C’est ce qu’il y a à sauver de ce By The Sea ♥♥
By the Sea [vue sur mer] s’attache à Roland, un écrivain américain, et sa femme Vanessa qui débarquent dans une station balnéaire, en France, dans les années 70. Le couple semble en crise. Tandis qu’ils se rapprochent d’autres touristes, comme Léa et François, jeunes mariés en vacances, et d’habitants, comme Michel et Patrice, Roland et Vanessa affrontent leurs propres difficultés.
N’ayant jamais vu un seul des films de Madame Pitt (en tant qu’actrice) et la considérant donc surpayé pour jouer dans des pochades, j’avais à cœur de détester sa nouvelle réalisation…en tout cas autant que son Unbroken de l’an dernier qui, le temps de quelques jours, avait brouillé les pistes des nominations aux Oscars (on croyait rêver..) .
Fin novembre donc, une nouvelle fois idéalement placé dans la course aux statuettes dorées, sortait son nouveau long en tant que réalisatrice où elle allait également tenir un des rôles principaux; l’occasion pour moi d’enfin voir Madame je peux/veux tout faire à l’œuvre..
Dès les premières minutes, le cadre méditerranéen et chaud, les années 70 et l’arrivée dans un petit village de ce couple à la dérive…nous interpellent. Est-ce parce que le couple glamour vit en France depuis quelques années et que tous les deux font l’effort de parler français ? Est-ce parce que figurent au générique quelques bons comédiens de l’hexagone (Niels Arestrup, Mélanie Laurent, Melvil Poupaux) ? Toujours est-il qu’il est difficile de taper sur By the sea au départ (même si ce qui représente la France est en fait un tournage effectué sur une île de Malte)
Puis avance le récit…et il y a là matière à se réjouir ! Car il n’y a, en fait dans le scénario, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Cela a beau être un joli couple (certes en crise) qui espionne un autre bien plus jeune (les deux français), cela ne casse en fait pas trois pattes à un canard. C’est comme si Angelina avait trouvé sa situation de départ, sa fin et que le milieu était en fait du remplissage.
S’il était plutôt sympathique de voir les Brangelina essayer de parler la langue de Molière dans les premières minutes, cela ne fait pas un film et à ce jeu, l’écriture manque de relief. C’est d’ailleurs bien dommage car la photo et la musique valent leur pesant de cacahuète : Gabriel Yared associé à quelques incontournables de Serge Gainsbourg, cela permet de (mieux) passer le temps…qui lui, devient long (près de deux heures de films)
Dix ans après leur rencontre sur le tournage de Mr & Mrs Smith (pas vu non plus), Angelina et Brad se retrouvent dans un faux mélo qui, vous l’aurez compris, ne raconte rien d’intéressant.