Therapy – Déjà le retour du prodige Nathan Ambrosioni

Déjà une seconde réalisation pour le jeune réalisateur de 16 ans qui présentera ce long métrage d’horreur dans le cadre du FCVQ. Therapy marque le pas avec un nouvel opus moins captivant. ♥½

Jane et Simon, deux jeunes officiers d’une gendarmerie de campagne sont chargés d’une enquête de routine suite à la découverte de matériel vidéo caché dans une vielle bâtisse abandonnée. Les premières images retrouvées font d’abord penser à un banal film de vacances tourné par un jeune étudiant de cinéma. Pourtant, les deux enquêteurs comprennent rapidement que quelque chose ne va pas et qu’ils vont devoir faire vite s’ils veulent savoir ce qui est arrivé à Steven, Stéphanie, Olivia, Sam et Sébastien, avant qu’il ne soit trop tard.

Deuxième essai partiellement manqué pour le jeune Nathan Ambrosioni qui signait l’an dernier un premier long métrage prometteur (à seulement 15 ans) dans le cadre du Festival Fantasia. Pour Therapy, il s’enferme dans un scénario assez mal construit et qui fonctionne sur deux histoires en parallèle. La première (qui tourne en rond) voit des amis se perdre dans un vieil établissement psychiatrique. Outre le fait d’être déjà assez commun, le procédé du tueur caché derrière un mur finit par user la patience du spectateur.

La seconde histoire n’est autre que l’enquête policière qui découle de la première (et qui, on va l’avouer ne tient pas vraiment la route…); la faute à des moyens plutôt faibles pour en obtenir une représentation crédible.

Le jeune réalisateur semble avoir moins pris de temps à l’écriture de ce nouvel opus et utilise trop souvent les surenchères de style (sonores essentiellement) et du nombre (le film semble avoir un nombre record de personnages morts ou agonisants). Avec son premier film, il ouvrait des portes et des explications lourdes de sens. Le second aurait gagné à être moins téléphoné (et prévisible)…Espérons qu’il saura mieux nuancer ses aspirations lors de sa prochaine réalisation.


*Therapy sera présenté le 22 septembre à 19h00 au cabaret précédé du court-métrage Violence en réunion 
de Karim Boukercha.

Cette critique a été écrite dans le cadre du Festival International de films de Fantasia et du Festival de Cinéma de la ville de Québec.


Crédit photo: Affiche du film Therapy

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