Un bien joli film mi fiction – mi animation et qui aurait pu être grandiose ♥♥♥ ½
Robin Wright (que joue Robin Wright), se voit proposer par la Miramount d’être scannée. Son alias pourra ainsi être librement exploité dans tous les films que la major compagnie hollywoodienne décidera de tourner, même les plus commerciaux, ceux qu’elle avait jusque-là refusés. Pendant 20 ans, elle doit disparaître et reviendra comme invitée d’honneur du Congrès Miramount-Nagasaki dans un monde transformé et aux apparences fantastiques…
Ari Folman nous avait livré il ya 5 ans le Valse avec Bachir dont on n’avait tant parlé…En adaptation le roman éponyme de Stanislas Lem, Il réitère avec le dessin animé pour adulte avec toutefois une volonté trop affichée de mettre le doigt là où ça fait mal… C’est fort dommage car le potentiel de cette anima-fiction (documentaire d’animation selon l’auteur) était énorme. Du scénario qui s’étire depuis le long métrage classique vers l’animation à sa thématique au combien intrigante…tout y était !
Robin Wright y incarne dignement son propre rôle et conserve son nom pour jouer une actrice dont la carrière se résume à de mauvais choix et qui tombe peu à peu dans l’oubli (quelle coïncidence). Celle qui a été révélée à l’âge de 21 ans grâce à Princess Bride a en effet eu des périodes de creux dans sa filmographie….
Visuellement Le Congrès est époustouflant… A ce titre, Disney et son Oz n’ont qu’à bien se tenir! Il y a mille fois plus d’intérêt à regarder Le congrès que le plat remake du classique.
Mais lorsqu’il décide de sortir les violons et se vouloir moralisateur, Folman finit par ennuyer. Les plans semblent durer des heures pour un final américanisant dont on se serait fort bien passé.
