Film catastrophe lacrymal peu subtil pour le réalisateur de l’orphelinat ♥♥
L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. THE IMPOSSIBLE raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le Tsunami du 26 décembre 2004. Au milieu de centaine des milliers d’autres personnes, ils vont tenter de survivre et de se retrouver.
Film extrêmement controversé depuis bien des semaines, « The Impossible » est enfin visible en salle et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a de quoi dérouter.
D’abord parce que Juan Antonio Bayona, réalisateur espagnol, nous avait laissé sur une très belle note avec son « Orphelinat » et ensuite car il dispose d’une mise en scène et d’un montage assez hors du commun : Dans « The Impossible », ce qui frappe au-delà des images, c’est littéralement le son et la musique. Ils fonctionnent à merveille dans la première partie, assez grandiose (il intègre la tension dès les premières minutes) mais très vite le réalisateur en ajoute ici, là et puis aussi un peu là-bas (pour peu qu’on aurait loupé le bruitage précédent)…
Au final, une surenchère de la musique vient plomber l’image qui se ralentie à mesure que le film avance. C’est d’ailleurs l’autre grand problème du film : Bayona s’attarde sur les éléments mélodramatiques de manière bien trop évidente et en rajoute inutilement dans le pathos : La souffrance, la quête de ses semblables, la lutte contre les éléments…
Sortez les violons, plus le récit avance et plus le mélo agace.
Enfin, le parti pris du film, de s’attarder sur l’histoire vraie doté d’un happy end à l’américaine, est sans doute une preuve de plus du mauvais goût du réalisateur et de sa production.
Notre cher Bayona dispose d’un talent assez incroyable : Mais n’est pas Amenabar qui veut, il ne deviendra la nouvelle coqueluche d’Hollywood dès son second film (malgré la ressemblance frappante de Watts avec la Kidman). Dommage
Nous aurions aimé adorer.