Drame romantique et biographique sur la vie de Stephen Hawking, The Theory of Everything de James Marsh touche et charme, mais malheureusement, comme ses précédentes fictions, n’a rien d’inoubliable. ♥♥ ½
James Marsh est un réalisateur anglais qui alterne documentaire et fiction. Coté documentaire, on lui doit Man on Wire (Oscar du Meilleur Documentaire en 2009), Project Nim et le documentaire culte Wisconsin Death Trip. Du coté de la fiction, il en est à sa quatrième tentative, mais rien de mémorable au compteur: des essais maîtrisés qui, malgré de gros noms au générique (Gaël García Bernal, William Hurt, Owen Wilson), peinent à sortir de l’anonymat. Ce n’est pas avec le présent film que James Marsh marquera les esprits. Inspiré de l’autobiographie de Jane Wilde Hawking, The Theory of Everything souffre du même mal que les fictions précédentes du réalisateur, un film fort bien réalisé, rempli de moments touchants et passionnants, mais qui, dans l’ensemble, est d’une banalité inouïe.
L’histoire de Stephen Hawking a quelque chose de passionnant à la base: cet homme atteint de la maladie de Lou Gehrig qui, malgré cela, réussit à devenir l’un des plus brillants scientifiques de notre époque. Le film de Marsh est basé sur le récit de la femme de Hawking, ce qui donne une vision de l’extérieur sur les événements, accordant beaucoup d’importance au coté amoureux et sentimental de leur histoire. Le coté scientifique est mis de coté, une personne non-familière avec les travaux de Hawking n’en apprendra pas beaucoup ni sur lui, ni sur la façon par laquelle il a pu continuer ses recherches malgré sa maladie. L’accent est plutôt mis sur cette femme qui tente de vivre sa vie de tous les jours avec un grand malade. Marsh met beaucoup d’emphase sur les difficultés quotidiennes qu’apporte la maladie: monter des escaliers, manger, boire, faire l’amour, etc.
James Marsh fait un film dans l’air du temps, avec une façon de capter la lumière, de filmer cette époque, le début des années soixante, qui ressemble beaucoup visuellement à An Education. Il crée un objet filmique qui est loin d’être déplaisant à regarder, mais qui n’a pas sa propre signature, ce quelque chose de plus qui le distinguerait de la quantité de films, pour reprendre une expression de Positif, qui mettent en scène le «passé proche». Et tout le coté maladie n’a malheureusement rien de plus qu’un commun téléfilm de Lifetime Channel. On est loin de Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel qui, par moment, nous amenait littéralement dans le monde intérieur de Jean-Dominique Bauby.
Un film trek ponant, vraiment tressa bouleversant toujours basé sur une histoire vraie !!!!
TRES GRAND film a voir obligatoirement !!
Ce film est le d√©but dun grand commencement. …